Petite, Sylvie Lemoine s’amusait à dessiner des robes. Peut-être pour faire comme son grand-père arménien débarqué à Paris pour devenir tailleur à Montmartre, ou comme ses oncles, eux aussi du métier.
Malgré cette fibre familiale, Sylvie Lemoine choisira pourtant une autre voie, celle de l’optique, un secteur où elle travaillera pendant une quinzaine d’années. « Ça a rassuré mes parents. »
Ciseaux, épingles et bobines ont pourtant toujours trotté dans sa tête. Chez elle, elle a continué de coudre à titre personnel. Le déclic est arrivé grâce à une amie : « Elle m’a demandé de lui faire des tabliers. La passion est revenue. »
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