L’opposition rejette un projet de loi sur une nouvelle structure gouvernementale

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Les députés représentant les partis d’opposition Arménie prospère (BHK) et Lumineuse Arménie (LHK) ont rejeté un projet de loi gouvernemental établissant une nouvelle structure du cabinet de Pachinian. Mais les chefs de la majorité progouvernementale à l’Assemblée nationale ont défendu ce projet de loi, faisant pratiquement de son adoption une conclusion inévitable.

Le projet de loi appelle à abolir le poste de premier vice-Premier ministre. De plus, les ministères arméniens de l’Education, de la Culture, des Sports et de la Jeunesse seraient transformés en une seule et même structure. Une fusion similaire des ministères de l’Energie et des Collectivités locales aboutirait à la création d’un nouveau ministère de l’Administration territoriale et des Infrastructures. Le ministère de la Diaspora serait lui totalement abandonné.

Le projet de loi signifie également que la police arménienne, le Service de sécurité nationale (SNS) et le Comité des recettes de l’État (SRC) resteront subordonnés au Premier ministre plutôt qu’à son cabinet. Ils étaient directement contrôlés par les présidents arméniens sous le précédent système de gouvernement présidentiel.

L’ancien président Serge Sarkissian s’est assuré qu’ils seraient responsables devant le Premier ministre lorsque l’Arménie deviendrait une République parlementaire. Serge Sarkissian prévoyait de rester au pouvoir en tant que Premier ministre après s’être acquitté de son deuxième mandat présidentiel en avril 2018.

Pachinian, Edmon Marukian et d’autres dirigeants de l’alliance d’opposition Yelk, qui n’existe plus en tant que telle aujourd’hui, l’ont accusé d’avoir mis en place un système de gouvernement « de super-Premier ministre », dans le but de maintenir le contrôle du pouvoir.

Pachinian hésite à changer de système depuis son arrivée au pouvoir à la suite de la Révolution de velours du printemps dernier. Son gouvernement s’est opposé à un projet de loi du LHK qui transformerait la police et le SNS en ministères et incorporerait la SRC au ministère des Finances.

Marukian, qui dirige la branche de l’opposition du LHK, a dénoncé l’adhésion de Pachinian au système du « super Premier ministre », qu’il assimile à une poursuite du principe commencé par Serge Sarkissian. « Pourquoi avez-vous engagé la continuité de Serge Sarkissian ? », a-t-il demandé lors d’un débat au Parlement.

Lilit Makunts, chef du groupe parlementaire Mon Pas de Pachinian, a rejeté les critiques, affirmant qu’aucun gouvernement au monde ne rédigerait un projet de loi limitant ses propres pouvoirs. Makunts a également affirmé que Mon Pas était prêt à rédiger, avec les factions de l’opposition, une nouvelle loi qui obligerait la police et les chefs du SNS à répondre régulièrement aux questions des députés.

Le BHK était davantage préoccupé par la réduction des effectifs du gouvernement et par les licenciements de nombreux fonctionnaires qui en résultaient.

Pachinian s’est à plusieurs reprises engagé à réduire les effectifs du gouvernement. Il a dit que cela fonctionnerait plus efficacement en conséquence.

Mikael Melkumian, un autre haut député du BHK, a rejeté ces assurances. «Cette structure [du nouveau gouvernement] manque d’efficacité élémentaire», a-t-il déploré.

Claire
Author: Claire

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