Plus de 60 permis de construire impliquant des investissements totalisant 450 millions de dollars ont été suspendus en Arménie en raison d’actes judiciaires, a déclaré le Premier vice-ministre de la Justice Rafik Grigoryan lors d’une session parlementaire extraordinaire.
Lors de la session extraordinaire les législateurs arméniens ont discuté en première lecture des amendements au Code de procédure administrative et à la loi sur les bases de l’administration et de la procédure administrative.
Le vice-ministre a noté qu’en vertu de la loi actuelle, en cas de litige, l’acte administratif est suspendu et certaines exceptions sont prévues dans la suspension de l’exécution.
«En conséquence, en ce qui concerne les permis de construire, il y a eu une situation où, en cas de litige administratif ou judiciaire, le processus de construction est suspendu. Maintenant, environ 60 permis de construction sont suspendus et les investissements dans des projets, en particulier environ 450 millions de dollars, ont également été suspendus « , a déclaré M. Grigoryan.
Il a noté que seul Erevan ne réalisait pas de travaux de construction sur une superficie de 125 000 mètres carrés , ce qui a conduit à la nécessité de réviser les normes législatives qui ont été discutées avec la municipalité de la ville et d’autres parties intéressées.
« Nous proposons qu’en cas de contestation des actes, la suspension de l’activité ne soit pas forcée, mais uniquement si la pétition est satisfaite par le tribunal « , a déclaré M.Grigoryan.
Il a indiqué qu’après l’entrée en vigueur de la loi, tous les travaux de construction suspendus par des actes judiciaires reprendront et que les parties auront la possibilité de présenter des requêtes supplémentaires.
Il a également indiqué qu’en cas de mauvaise administration de l’indemnisation à la partie concernée, l’entreprise serait versée au promoteur par l’État ou la communauté.
Selon ses propres mots, parallèlement à cela, des travaux sont également en cours pour faciliter le régime d’octroi des licences de construction.
En ce qui concerne les modifications proposées, certains députés se sont inquiétés du fait qu’une telle modification pourrait devenir la raison d’une suspension injustifiée des activités de certaines entreprises de construction. Une autre préoccupation des députés est la question de savoir si le tribunal pourra imposer une loi de suspension de la construction, et une compensation devra être payée sur le budget du pays ou de la communauté.
En réponse, le vice-ministre a déclaré que ces craintes étaient sans fondement.