Ils étaient nombreux, près de 200 amis, membres de la famille, connaissances, personnalités et admirateurs vendredi 14 novembre dans la grande salle de la Mairie de Bourg-Lès-Valence (Drôme) venus pour la remise par l’Ambassadeur d’Arménie, Viguén Tchitétchian, de la Médaille d’Or du ministère de la Diaspora à Krikor Amirzayan.
Parmi le public, de très nombreuses personnalités telles que Marlène Mourier (Maire de Bourg-Lès-Valence), Nicolas Daragon (Maire de Valence et président de la Communauté d’agglomération), Didier Parakian (Adjoint au Maire de Marseille),Vaner Harutyunyan le vice-consul d’Arménie à Lyon, le sculpteur Toros, le chef d’orchestre et spécialiste de la musique arménienne Alexandre Siranossian, Philippe Panossian (Président de l’Ugab-France), Grégoire et Monique Atamian (Azad Magazine et Maison de la Culture Arménienne de Grenoble), Daniel Marandjian (MCA Grenoble et président des Anciens Combattants d’origine arménienne de Grenoble), Jean Krikorian (président d’honneur de la MCA de la Loire), Eddie Haytayan (MCA de la Loire), Edouard Torossian (Ugab-Valence), Nazo Jinbachian (président MCA Valence), le père Antranig Maldjian (Eglise apostolique arménienne Saint Sahag de Valence) et le pasteur Louder Nassanian, Tamar Stépanian (Croix Bleue Arménienne de France, section « Arvita » de Valence), Georges Isachian (FRA Dashnaktsoutioun-Valence), Zaréh Gharibian (président Homenetmen-Valence), Vartkés Vartanian (président Ucfaf-Valence), les conseillers municipaux de Valence Kévork Rastklan et Nathalie Iliozer, Myriam Ben Salem (Adjointe au Maire de Bourg-Lès-Valence, chargée de la culture), Mariam Kénan (Conseillère municipale de Bourg-Lès-Valence), Gaëtan Menozzi (Adjoint au Maire de Bourg-Lès-Valence chargé du logement, de l’habitat et de la vie associative), Bernard Guillet (Conseiller municipal de Bourg-Lès-Valence délégué à l’éducation), Christiane Montaner (Conseillère municipale de Bourg-Lès-Valence, déléguée au jumelage), Pierre-Jean Veyret et Wilfrid Pailhes (Conseillers généraux représentant Didier Guillaume le président du Conseil Général de la Drôme), Pierre Vigier ( Conseiller délégué aux Affaires patriotiques, à la sécurité et état civil), Georges Erétzian (président des Anciens Combattants d’Origine Arménienne de Drôme-Ardèche), Alain Euksuzian (vice-président d’Arménia), Bédig Ohanian (ADL Ramgavar-Valence), Henri Siranyan (président d’honneur du conseil paroissial de l’église Saint Sahag, historien), Jacques Abrahamian (association Ourfa).
La presse était également présente en grand nombre à la manifestation.
Le dudukiste professionnel Lévon Chatikyan a tout d’abord joué au duduk quelques airs arméniens très appréciés du public. Marlène Mourier (Maire de Bourg-Lès-Valence) a ensuite pris la parole pour présenter Krikor Amirzayan « le bourcain engagé pour l’Arménie, qui à travers ses multiples talents nous fait partager toute l’étendue de sa culture et de son art (…) un érudit qui connait tout de l’Arménie et qui organise de nombreuses manifestations culturelles passionnantes dans notre ville (…) Krikor Amirzayan fait connaitre notre ville de Bourg-Lès-Valence à travers le monde pars ses articles et reportages diffusées dans la presse arménienne de la planète (…) cet infatigable « Ambassadeur » de l’Arménien est l’un des hommes les plus actifs de notre commune et je le félicite une nouvelle fois ». Le discours de Marlène Mourier qui venait de faire un séjour en Arménie et au Haut Karabagh avec la charte d’amitié signée avec Chouchi, fut très applaudi. Henri Siranyan présenta en quelques lignes l’uvre et la vie de Krikor Amirzayan « un homme immense qui a mis ses talents au services de l’Arménie et de la Cause arménienne (…) les milliers d’articles et les centaines de caricatures de Krikor Amirzayan paraissent ou ont paru dans plus d’une quarantaine de journaux et revues arméniennes à travers le monde. En Arménie, au Haut Karabagh et à travers tous les pays de la diaspora. Il est également l’auteur de deux livres de caricatures, parus à Erévan. Le premier « L’Indépendance » en 1995 et le second « Akh ! Hayastan, Hayastan ! » en 1999. Krikor Amirzayan est aussi un grand communicateur et un organisateur hors pair d’évènements. Il aime l’Arménie et a épousé la Cause arménienne. Il est soutenu dans ce combat par sa femme Achkhène et ses trois enfants Alexandre-Armen, Christopher-Vicken et Gariné. Travailleur infatigable de la presse arménienne il a épousé la cause arménienne au service de la Justice et de son peuple. Lors de la guerre de Libération du Haut Karabagh, Krikor Amirzayan y a séjourné à de nombreuses reprises, nous ramenant des images de guerre avec ces combattants arméniens, ces fédayis sur le front. Des images de la ville d’Aghdam dévastée, ou d’autres régions du Haut Karabagh. Au Haut Karabagh, le plus grand plaisir de Krikor aura été de voir ses caricatures faire la Une et les numéros « spécial-guerre » du journal satirique « Ble Boughi » à Stepanakert entre 1992 et 1994. Soit les pires années de la guerre. Des journaux très lus par les combattants. Krikor Amirzayan qui est l’heureux président de l’association culturelle « Arménia » qui brille pour ses initiatives et les centaines de manifestations culturelles, artistiques, littéraires fut durant dix ans conseiller municipal de Bourg-Lès-Valence. Car celui qui fut en 2002 consacré par l’hebdomadaire « L’Express » parmi « Les 50 personnalités qui font bouger Valence » est également un amoureux de la « chose publique », du monde associatif et de l’engagement citoyen. Aujourd’hui, cette médaille accordée par la République d’Arménie à Krikor Amirzayan est largement méritée. Cher Krikor, continue de placer tes compétences et ton talent au service de la communauté arménienne nous avons tant besoin de toi ! ».
Didier Parakian (Adjoint au Maire de Marseille) a raconté sa rencontre avec Krikor Amirzayan sans la cour de l’église d’Etchmiadzine. « Rencontre divine » qui tien du hasard. Didier Parakian continua « Je vous ai enlevé Krikor. A Marseille toute la semaine, il est l’un des piliers de mon entreprise. Mais le week-end je vous rends votre Krikor aux valentinois ou bourcains. Car ici Krikor baigne dans le bonheur avec une femme, trois enfants…deux chiens et deux chats, une belle maison…L’engagement de Krikor pour l’Arménie, tout le monde connait. Mais Krikor est aussi un personnage attachant et fidèle en amitié ». Didier Parakian qui salua par la même occasion tous ses nombreux amis présents dans la salle.
Grégoire Atamian (fondateur d’Azad Magazine) prit ensuite la parole pour affirmer que « cette médaille est amplement méritée pour celui qui une source de référence et qui connait tout sur l’Arménie est un précieux rédacteur d’Azad Magazine en même temps qu’un fidèle ami ». Grégoire Atamian rappela que par un curieux hasard, Krikor Amirzayan était il y a 46 ans, l’un des enfants de curs lors de son mariage à l’église arménienne de Valence.
Jacques Abrahamian (militant de la Cause arménienne et membre de l’amicale des Arméniens d’Ourfa) a également salué la médaille de Krikor Amirzayan et dit « Votre Excellence, Monsieur l’Ambassadeur, Madame la Maire de Bourg-Lès-Valence, Mesdames et Messieurs les hautes personnalités présentes ici ce soir, Chers Amis. Vous parler de Krikor Amirzayan n’est pas une chose facile et d’autres l’on fait bien mieux que je ne saurais le faire. Et c’est pourquoi, et vous me le pardonnerez, je voudrais et j’ai choisi m’adresser à lui-même pour lui dire ceci : mon cher Krikor, tu portes, depuis longtemps déjà, de bien plus belles décorations que celle que tu va recevoir ce soir. Tu les portes déjà…dans ce lieu secret où habite ton véritable être… et qui te furent profondément gravées…en même temps que ta Foi en notre Divin Maître, celui de nous tous,…mais aussi par ceux qui ont inspiré ta grande passion…il y a 124 ans, en 1890. Cette décoration viendra embellir et te revêtir du plus beau manteau : celui de l’humilité qui a grandi en toi jusqu’à te donner la plus belle posture du chevalier qui pose, jette un genou à terre, plante au sol son épée, symbole du Verbe, de ton verbe, celui de la Justice et de la Vérité, qu’avec et par ce crayon, ton épée, avec lequel tu dessine et tu écris,… et qui se met ensuite à prier…en silence pour l’Arménie et son peuple… avec tout ce que cela comprend aujourd’hui.».
Prenant ensuite la parole, l’Ambassadeur d’Arménie, S.E. Viguén Tchitétchian a dit « je connais Krikor Amirzayan depuis plus de vingt ans. Patriote, homme de grand talent, Krikor ne connait pas la fatigue. Il est dans tous les journaux et magazines. Tout le monde le connait. Mais derrière Krikor il y a sa femme Achkhène qui est son premier véritable soutien et ses trois enfants ». Viguén Tchitétchian a remercié les maires et les élus pour leurs implications auprès de la communauté arménienne et l’Arménie. Il salué le rôle diplomatique de la France au profit du règlement du conflit du Haut Karabagh. Viguén Tchitétchian a rappelé l’amitié entre la France et l’Arménie ainsi que le grand rôle de la communauté arménienne dans ces relations fortes d’amitié et de coopération. « Les membres de cette communauté arménienne, à l’exemple de l’actif Krikor Amirzayan, sont autant d’ambassadeurs de l’Arménie…ainsi mon travail est très facile ici en France » dit-il avec une pointe d’ironie qui fut fort appréciée du public. L’Ambassadeur d’Arménie a également évoqué l’importance des évènements marquant le centenaire du génocide arménien l’an prochain. S.E. Viguen Tchitétchian a ensuite « au nom de la République d’Arménie » remis à Krikor Amirzayan la Médaille d’Or du ministère de la Diaspora, la plus haute distinction du ministère, sous un tonnerre d’applaudissements.
Krikor Amirzayan, remercia l’Arménie pour cette haute distinction. Très ému il raconta son amour de l’Arménie dès sa plus tendre enfance lorsqu’à Alep (Syrie) à l’âge de 8 ans il lisait tous les romans de Raffi en arménien ainsi que les journaux. Il a également rappelé que cet amour de l’Arménie, il l’avait reçu par sa mère, Marie, présente dans la salle. Une émotion qui firent couler quelques larmes tant à Krikor et sa maman qu’une partie du public également très ému par cet engagement. Puis Krikor Amirzayan posa pour la presse pour quelques photos en compagnie de sa famille ainsi que des dizaines d’amis venus le féliciter et dire « cette médaille d’or de la République d’Arménie, tu la mérites amplement »…
Une belle réception était ensuite donnée dans la salle de la Maire de Bourg-Lès-Valence.
