le ministre géorgien des affaires étrangères vakha sikharulidze qualifie de violation des accords internationaux l´échec des forces russes à évacuer la base gudauta. selon les accords signés lors du sommet de l´osce à istanbul en novembre 1999, et récemment confirmés lors d´une visite à moscou du ministre des affaires étrangère de tbilissi, les russes devaient évacuer les bases militaire de vaziani et gudauta à la date du 1er juillet 2001. or, si la base de vaziani proche de la capitale géorgienne a pu être fermée dans les délais prévus, il resterait encore 300 soldats dans celle de gudauta qui en abritait 1600. cette base est située sur la mer noire dans la région sécessionniste d´abkhasie, dont la frontière avec la russie est réputée comme étant particulièrement « poreuse » et où moscou continue d´entretenir une présence militaire de « maintien de la paix ». la question des bases russes ne constitue qu´un des volets du contentieux grandissant entre poutine et chevarnadzé. ce dernier accuse de manière récurrente moscou de soutenir les régions séparatistes de géorgie tandis que le président russe montre une irritation grandissante face au positionnement de plus en plus pro occidentale de son voisin du sud. sur les quatre bases russes d´origine, deux sont encore opérationnelles. elles se trouvent dans la région du djavakh peuplé majoritairement d´arméniens et dans celle d´adjarie ( séparatiste). les russes demandent un délais de 14 ans pour quitter ces bases alors que les géorgiens souhaitent leur évacuation dans les 3 ans à venir. en ce qui concerne gudauta, le ministre géorgien des affaires étrangères a demandé aux russes de prendre les mesures adéquates pour respecter leurs engagements visant à rapatrier les troupes restantes. interrogé à ce sujet, vartan oskanian, ministre arménien des affaires étrangères, a affirmé que ces événements n´étaient pas liés à la situation au karabagh.
