les présidents kocharian et aliyev ont discuté hier, à moscou, du conflit du haut-karabagh, en marge du sommet de la cei sur " insistance " du président vladimir poutine. la réunion, qualifié de trilatérale, a eu lieu à moscou, en marge du sommet de la cei. les leaders de 12 anciennes républiques soviétiques ont marqué à leur manière le 10ème anniversaire de la communauté des etats indépendants,la cei. après le sommet, qui s´est tenu au kremlin, les dirigeants des états d´anciennes républiques soviétiques, y compris le président robert arménien kocharian, ont tenu une conférence de presse commune. a la question d´un journaliste qui lui demandait si " la guerre contre le terrorisme international pourrait aider à éliminer le problème du karabagh ", robert kocharian a répondu que chaque conflit avait sa propre histoire et cause. " chaque conflit est unique et par conséquent il n´y a aucune méthode unique de le résoudre ". le leader arménien a admis, cependant que l´attaque du 11 septembre avait entrainé une intensification des efforts, non seulement contre le terrorisme, mais aussi la résolution des conflits régionaux. de son côté, le président aliev a exprimé sa " déception " sur l´impossibilité de trouver une solution pacifique au conflit dans le cadre de la cei. quant à vladimir poutine, il s´est voulu plus optimiste sur la question de la capacité de la cei de résoudre des conflits régionaux. " la cei a une expérience unique pour résoudre des conflits. nous avons été capables de résoudre le conflit interethnique au tadjikistan ". il a aussi indiqué que l´existence de la cei avait aidé à soulager et geler des conflits interethniques entre des anciennes républiques soviétiques. le leader russe croit que les relations personnelles entre les leaders de la cei a empêché ce qu´il n´a pas hésité à qualifier de " yougoslavisation " de l´ancienne union soviétique.
