L’ex-président Chevardnadzé dénonce le rôle des Américains dans sa chute

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l´ex-président géorgien edouard chevardnadzé a accusé le philantrope américain george soros, l´institut démocratique américain et l´ancien secrétaire d´etat américain james baker d´avoir contribué à titres divers à sa chute, dans une interview publiée lundi dans plusieurs médias russes."on ne peut pas dire que l´amérique s´est détournée de moi. il y a différentes forces là-bas. c´est (le milliardaire philanthrope) george soros qui a créé les groupes de jeunes kmara (assez) contre le pouvoir. ils prenaient de tout jeunes, à 15 ans, et les formaient en deux mois ", a dit m.chevardnadzé cité par le quotidien vremia novosteï. "l´institut démocratique américain s´est comporté de la même manière", a affirmé l´ancien président. cette ong (national democratic institute, ndi) avait été chargée, selon m. chevardnadzé, de la saisie informatique des listes d´électeurs, dont les nombreuses erreurs ont contribué à alimenter la
colère populaire. dans une interview diffusée dimanche sur la chaîne russe rossia, m. chevardnadzé avait estimé que la russie "avait bien fait" d´expulser soros "parce qu´il se comporte mal »et "n´est pas fait pour la politique". l´activité de la fondation soros est paralysée en russie depuis la saisie de
ses locaux moscovites début novembre. m. chevardnadzé a par ailleurs souligné qu´il "n´était pas tenu de recevoir james baker", l´ancien secrétaire d´etat américain qui s´était rendu à tbilissi en juillet, porteur d´un message du président américain george w.bush, et y avait rencontré l´ex-président géorgien et l´opposition. "mais nous sommes amis, nous avons travaillé ensemble du temps de la guerre
froide. s´ils avaient envoyé quelqu´un d´autre, je ne l´aurais pas accepté. ce n´était pas votre affaire (aux américains), nous sommes un pays souverain
". "il est venu, il a formulé neuf principes pour la tenue des élections. eh bien quoi, je ne saurais pas, moi, comment organiser une élection ? (…) il m´a téléphoné ces jours-ci, mais je n´ai pas pris la communication. il est toujours mon ami, mais il ne fallait pas venir donner des directives. je le lui expliquerai un jour", a poursuivi m. chevardnadzé.
interrogé sur le rôle de la russie, l´ancien président géorgien estime que l´appel téléphonique qu´il a reçu du président poutine "était en soi un soutien" pour lui. mais il dit aussi "ne pas pouvoir pardonner à la russie que ses unités régulières aient participé au conflit armé en abkhazie", la république séparatiste géorgienne qui avait fait sécession dans les années 90. enfin, il dit "ignorer" pourquoi les leaders séparatistes, abkhaze et ossète
du sud, sont reçus à moscou. et il souligne qu´il aurait pu de son côté "recevoir maskhadov (aslan, président indépendantiste tchétchène) avec qui il a de bonnes relations et qui a fait des études à tbilissi, qui n´est ni bandit ni terroriste". "certains leaders du caucase du nord me demandaient de pouvoir venir. je
disais: adressez vous au président de la russie, à son ministère des
affaires étrangères. s´ils sont d´accord, je vous accueillerai avec tous les honneurs
".

raffi
Author: raffi

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