Le président chypriote, Tassos Papadopoulos, a déclaré mardi 17 janvier qu’il était prêt à reprendre les négociations de paix avec les Chypriotes-turcs « demain », s’il y était invité par le secrétaire général des Nations unies Kofi Annan.
Répondant à des correspondants de la presse étrangère à Nicosie qui lui demandaient ce qu’il faudrait pour une reprise des négociations, le président chypriote a affirmé: « une invitation du secrétaire général, sans conditions, pour aller aux pourparlers demain et je le ferai, rien de plus ».
M. Papadopoulos a nié ne pas vouloir de règlement, mais a déclaré: « Nous ne voulons pas d’une solution qui serait simplement utilisée comme une occasion d’éliminer de la carte l’entité légale appelée République de Chypre, nous ne voulons pas d’une solution irréalisable, nous voulons une solution viable qui aura l’occasion de fonctionner normalement ».
« La pire situation pour les Chypriotes grecs serait une autre série de négociations qui échoueraient dans deux ou trois mois », a-t-il déclaré.
« Aucun pays n’est prêt à arrêter les négociations, à moins qu’il n’y ait des raisons très graves affectant l’Union européenne » a-t-il par ailleurs assuré, en référence à la volonté de la Turquie de rejoindre l’Union européenne.