Le ministre turc de l’agriculture accuse les pays voisins de cacher la grippe aviaire

Se Propager

« La présence de la maladie dans plusieurs autres pays, dont des voisins dirigés par des régimes fermés, est connu par des voies non-officielles mais ces pays ne le font pas savoir ouvertement », a dit le ministre de l’Agriculture Mehdi Eker devant les gouverneurs des 81 provinces du pays réunis vendredi à Ankara pour faire le point sur la crise.

M. Eker a demandé aux gouverneurs des provinces frontalières d' »agir en fonction de cette situation », sans préciser de quels pays il s’agissait.

La Turquie, où quatre personnes ont été tuées par le virus H5N1 de la grippe aviaire dans l’est, partage dans cette zone une frontière avec l’Arménie, la Géorgie et l’Iran.

Une équipe d’experts américains, venue enquêter sur le terrain pour évaluer l’aide à apporter à la Turquie, devait se rendre vendredi à Erzurum (est) avant de quitter la Turquie au cours du week-end pour une tournée dans les pays voisins du Caucase –en Arménie, en Géorgie et en Azerbaidjan– selon un porte-parole de l’ambassade américaine à Ankara.

Pour sa part le ministre turc de la Santé Recep Akdag a appelé à une révolution culturelle pour arrêter la propagation du virus H5N1 de la grippe aviaire qui a tué 4 enfants.

M. Akdag a souligné que son ampleur nécessitait « un changement culturel », dans un entretien au quotidien Milliyet. « La solution définitive et permanente serait de massacrer tous les volatiles élevés dans les arrière-cours et d’arrêter ce type d’élevage », répandu dans tout le pays y compris au coeur des grandes villes, a-t-il souligné.

D’après le ministère de l’Agriculture, la Turquie compte environ 10 millions de volailles élevées dans les arrières-cours et les jardins, à la campagne mais aussi au coeur des grandes villes. Pour les plus démunis, ces poulets élevés à la maison sont une importante source de revenus, voire la seule.

Les autorités ont déjà fait abattre plus d’un million de volaille.

A Ankara, le gouvernement a annoncé une série de mesures urgentes en faveur des producteurs, durement frappés par la crise de la grippe aviaire qui a fait plonger d’au moins 70% la consommation de la volaille.

Le coût de ces mesures est estimé à au moins 33 millions d’euros (environ 40 millions de dollars) pour le budget, a déclaré le vice-Premier ministre Abdüllatif Sener.

Une « zone de protection » de cinq kilomètres de diamètre sera établie autour des fermes d’élevage industriel pour éviter une contamination par les oiseaux sauvages, a encore dit M. Sener.

Le secteur génère un chiffre d’affaires de près de 3 milliards de dollars (2,5 milliards d’euros) par an et constitue une source de revenus pour environ 500.000 éleveurs, transporteurs et autres détaillants.

raffi
Author: raffi

La rédaction vous conseille

A lire aussi

Sous la Présidence d’Honneur de M. Nicolas DARAGON, Maire de Valence, Président de l’Agglomération, Vice-Président de La Région, L’UGAB Valence-Agglomération

Le ministère des Affaires étrangères de l’Azerbaïdjan a de nouveau accusé l’Arménie de ne pas avoir fourni de cartes des

Lors de la séance plénière de l’Assemblée nationale de la semaine prochaine, l’opposition parlementaire, les factions « Hayastan » (Arménie)»

a découvrir

Se connecter

S’inscrire

Réinitialiser le mot de passe

Veuillez saisir votre identifiant ou votre adresse e-mail. Un lien permettant de créer un nouveau mot de passe vous sera envoyé par e-mail.

Retour en haut