L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a appelé vendredi à éviter de paniquer après les décès de la grippe aviaire annoncés en Turquie, même si la maladie se trouve désormais « aux portes de l’Europe ».
L’infection est « circonscrite dans une province » de l’est de la Turquie où la volaille est contaminée et « il n’y a pas de panique superflue à avoir », a déclaré à la presse Fadéla Chaïb, porte-parole de l’OMS.
Une équipe de cinq experts de l’OMS en virologie, épidémiologie et laboratoire est arrivée à Ankara et devrait atteindre Van dans la journée de vendredi, a encore indiqué Mme Chaïb.
« La première hypothèse de travail, c’est que les enfants ont touché, ont joué avec des poulets malades et ont été infectés de cette façon-là », a estimé la porte-parole. « Mais ils vont essayer aussi de voir si on est en face d’un premier cas de transmission inter-humaine, qui serait le début d’une épidémie de grippe », a-t-elle indiqué.
Interrogée sur les critiques de la presse turque selon lesquelles les autorités auraient minimisé cette infection, Mme Chaïb a répondu: « ce n’est pas l’impression que j’ai ». « La collaboration est excellente avec l’OMS. Ils n’essaient pas de minimiser ou de cacher des choses », a-t-elle estimé.