Les forces de l’ordre d’Arménie ont fait savoir le 29 décembre qu’elles avaient découvert une importante cache d’armes et de munitions durant leur enquête en cours concernant une tentative de coups d’Etat attribuée aux milieux nationalistes opposés au pouvoir. Le Service de Sécurité nationale (SSN) d’Arménie a indiqué que ses agents avaient découvert la veille des « quantités sans précédant » d’armes lourdes, mitraillettes et même missiles sol-air dans la maison de campagne d’un homme proche des dirigeants sous les verrous d’une organisation résolument opposée à des concessions à l’Azerbaïdjan. Il précise que Vahan Aroyan, résidant dans le village de Lusarat, dans le sud de l’Arménie, détenait aussi en toute illégalité des grenades à main, des mines antipersonnel, des « dizaines de milliers » de cartouches et des radios militaires. « Vahan Aroyan a été arrêté, et l’enquête criminelle continue » a indiqué le SSN dans un communiqué qui ne donne pas d’autre précision, sinon que l’arrestation avait été effectuée dans le cadre de la procédure pour tentative de coup d’Etat engagée contre Jiraïr Sefilian et Vartan Malkhassian. Les deux hommes sont des vétérans célèbres de la guerre de 1991-1994 qui permit au Karabagh de se libérer de la tutelle de l’Azerbaïdjan. Ils se sont montrés toujours plus critiques à l’encontre du pouvoir en place à Erevan, et ont été arrêtés sous l’accusation d’avoir appelé au « renversement par la force » du gouvernement après la manifestation le 2 décembre de leur nouvelle organisation, l’Alliance des volontaires arméniens (HKH). Le SSN affirme que le HKH a été mis créé en vue de fomenter un soulèvement armé contre le pouvoir lors des élections législatives du printemps 2007, une accusation qui a été récusée par MM. Sefilian, Malkhassian et leurs partisans. Armen Yeghian, un autre responsable du HKH, a fait savoir que l’homme qui vient d’être arrêté, Vahan Aroyan, était un ancien compagnon d’armes de Sefilian. Mais il soutient qu’il ne participait pas à leur organisation et qu’il n’avait même rien à voir avec elle, « c’est pourquoi il ne pouvait pas participer au rassemblement du 2 décembre ». Rejetant un pourvoi en appel formulé par les inculpés, la Cour d’appel arménienne a indiqué quelle refusait la remise en liberté des suspects durant l’enquête préliminaire.
La police arménienne aurait déjoué un complot
Se Propager
La rédaction vous conseille
A lire aussi
Sous la Présidence d’Honneur de M. Nicolas DARAGON, Maire de Valence, Président de l’Agglomération, Vice-Président de La Région, L’UGAB Valence-Agglomération
- by Jean Eckian
Le ministère des Affaires étrangères de l’Azerbaïdjan a de nouveau accusé l’Arménie de ne pas avoir fourni de cartes des
- by Krikor Amirzayan
Lors de la séance plénière de l’Assemblée nationale de la semaine prochaine, l’opposition parlementaire, les factions « Hayastan » (Arménie)»
- by Krikor Amirzayan