moins d´un arménien sur dix sait que le président robert kotcharian et le gouvernement veulent changer la constitution arménienne. c´est ce qui ressort d´un sondage rendu public vendredi.
le centre arménien des études nationales et internationales (caeni) affirme que seulement 8,4% des 1 500 personnes interrogées à travers le pays connaissent les amendements constitutionnels proposés par kotcharian et sa coalition. environ la moitié des sondés ont seulement " entendu parler »de ces réformes.
" la plupart des citoyens pensent que la constitution n´est pas mise en pratique et est régulièrement violée, a expliqué stepan safarian, un analyste du caeni. il est donc normal que le public ne s´intéresse pas aux réformes ".
ces chiffres devraient quand même alarmer les autorités qui veulent organiser un référendum sur les réformes l´année prochaine. kotcharian avait déjà tenté en mai 2003 de changer la constitution. mais il n´avait pas reçu le soutien de l´opinion publique et ses réformes avaient été critiquées car elles donnaient un pouvoir disproportionné au président.
les nouveaux amendements devraient être approuvés par le parlement au printemps. la première version avait été présenté à l´automne et sévèrement critiqué par l´opposition. cette dernière affirme que kotcharian tente d´augmenter ses pouvoirs au lieu de les diminuer.
le sondage révèle que la plupart des arméniens pensent que la démocratie est plus importante que le système de gouvernance. leur principale attente concernant les réformes constitutionnelles est donc une garantie contre les violations des droits de l´homme. de plus, près de 40% des sondés ont expliqué que la priorité était l´application réelle de la constitution et des lois existantes.
les résultats montrent également le cynisme des citoyens arméniens envers les élections. près de 70% des personnes interrogées estiment que les résultats des élections se décident en fonction de l´argent et des pressions gouvernementales. environ la moitié d´entre eux considèrent les élections présidentielles et législatives de 2003 comme les plus " douteuses »de l´histoire arménienne.
Les Arméniens ne sont pas au courant des réformes constitutionnelles
Se Propager
La rédaction vous conseille
A lire aussi
Sous la Présidence d’Honneur de M. Nicolas DARAGON, Maire de Valence, Président de l’Agglomération, Vice-Président de La Région, L’UGAB Valence-Agglomération
- by Jean Eckian
Le ministère des Affaires étrangères de l’Azerbaïdjan a de nouveau accusé l’Arménie de ne pas avoir fourni de cartes des
- by Krikor Amirzayan
Lors de la séance plénière de l’Assemblée nationale de la semaine prochaine, l’opposition parlementaire, les factions « Hayastan » (Arménie)»
- by Krikor Amirzayan