le parlement turc discutera mercredi 13 avril d´éventuelles contre-mesures face à la campagne de l´arménie en faveur de la reconnaissance par ankara en tant que génocide des massacres d´arméniens en 1915-1917, a déclaré samedi le ministre turc des affaires étrangères abdullah gul cité par des médias.
m. gul a annoncé à des journalistes l´accompagnant dans le cadre d´une visite en algérie qu´il s´exprimerait sur ce sujet lors d´une session spéciale du parlement.
" une discussion sur le plan d´action de la turquie aura lieu au parlement turc mercredi. je ferai quelques explications sur les demandes arméniennes » a dit m.gul.
"la turquie aurait dû être plus active et aurait dû aborder ce problème avec plus de courage pour mieux éclairer la communauté internationale. nous devons travailler avec force et produire des efforts extraordinaires afin d´illuminer la vérité »a-t-il ajouté.
a la question de savoir si un comité des nations unies pourrait être formé pour étudier la demande arménienne, m. gul a déclaré que l´onu est un organe politique et en tant que tel elle n´est pas qualifiée pour traiter de sujets relatifs au droit. « l´onu peut faire des erreurs. les individus levant leurs mains peuvent être motivé par des gains et des intérêts politiques incorrects. l´histoire a beaucoup d´exemples de votes qui se sont avérés être fallacieux »selon m.gul qui a poursuivi ainsi : " chaque année, dans cette période, les lobbies des arméniens et des turcs aux etats-unis travaillent dur. jamais les turcs n´ont négligé les tentatives arméniennes aux etats-unis. en tant que turcs, nous avons une éthique et l´obligation morale d´informer le monde au sujet de certaines allégations. »selon m.gul, informer les membres du congrès des etats-unis est un devoir qui devrait être pris en charge par tous les citoyens turcs et leurs amis.
la turquie avait déjà rejeté jeudi dernier les pressions de l´union européenne visant à lui faire reconnaître le caractère génocidaire des massacres d´arméniens pendant la première guerre mondiale, au travers des propos du président turc ahmet necdet sezer.
ankara refuse catégoriquement l´emploi du terme de "génocide »pour qualifier ces tueries commises sous l´empire ottoman.
certains hommes politiques de l´ue ont affirmé que le sujet serait une des questions que la turquie devrait régler avant le début de négociations d´adhésion, programmé pour le 3 octobre.
