Une corruption généralisée et une faible gouvernance continuent à caractériser le système politique arménien en 2004, selon le rapport rendu par Freedom House sur la situation de la démocratie dans les pays de l’ex-URSS. Le rapport estime que peu de progrès ont été réalisés dans la limitation des pouvoirs de la présidence, en dépit des pressions de la communauté internationale. L’opposition continue à faire pression en vue d’un référendum de confiance au président Kotcharian, mais la faiblesse de sa représentation au Parlement et la désillusion de la population concernant la classe politique ne devraient pas le rendre possible.
L’augmentation des cas d’agressions contre les journalistes a résulté de plus en une détérioration de l’image de l’Arménie en terme de liberté de la presse et d’indépendance des media. Le recours accru à des arrestations dites administratives, à la torture dans les locaux de la police, et la nouvelle loi sur les manifestations en 2004 a par ailleurs affecté l’image de l’Arménie pour ce qui concerne l’indépendance du système judiciaire.
Par ailleurs, le leader du Parti dachnak Hrant Markarian, a déclaré dernièrement qu’il s’agissait de dynamiser la coalition gouvernementale à laquelle prend part sa formation politique. Il a indiqué que cette coalition de trois partis était actuellement purement formelle et manquait de projet politique.
Le système politique arménien a toujours des failles
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