Vendredi, lors d’une conférence de presse à New York le premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a déclaré « une telle résolution peut être adoptée par un comité. Nous disons clairement que les archives de la Turquie sont ouvertes et que l’Arménie doit ouvrir ses archives, si elle en a. Nous parlerons à partir de documents et d’information ». M. Erdogan a toutefois ajouté « Je ne comprends pas sur quelles bases des pays tiers prennent des décisions au sujet de prétendu génocide arménien. Ces décisions sont politiques et ne servent pas la paix du monde ». De son côté le ministre des affaires étrangères Abdullah Gul avait indiqué jeudi « tous les projets de résolution devant passer par le congrès américain ont été enterrés, et il semble que ces dernières en resteront là ». Puis M.Gul est revenu sur la prochaine conférence sur les Arméniens devant avoir lieu à Istanbul « Je ne pourrais pas participer à la conférence en raison de rendez-vous ici à New York mais j’enverrai certainement un message ». Enquis de la possibilité de discours à la conférence rentrant en conflit avec la position officielle de la Turquie sur le génocide M. Gul a déclaré « ils (les participants) ont déjà exprimé leurs opinions dans les journaux ou sur les chaînes de TV ainsi il n’y a rien de neuf à réentendre ces points de vues ».
