Le gouvernement arménien a inauguré mardi la première centrale éolienne du pays. Elle a été construite grâce à une aide de 3,5 millions de dollars fournie par l’Iran. Elle est composée de quatre éoliennes placées sur une montagne de la région de Lori.
Le ministre de l’Energie, Armen Movsisian, et son homologue iranien, Parviz Fattah, qui ont présidé la cérémonie d’ouverture, ont expliqué que cette centrale était un exemple du renforcement des liens entre les deux pays dans le secteurs de l’énergie. Fattah a ajouté que la coopération allait être amenée à se développer davantage sous la présidence de Mahmoud Ahmadinejad.
L’énergie fournie par les éoliennes, 2,6 megawatts, est très faibke en comparaison aux autres usines du pays. Le réacteur nucléaire de Metsamor, par exemple, a une capacité de 360 megawatt. Cependant, l’électricité générée par le vent devrait être suffisante pour remplir les besoin de la ville de Stepanavan et des villages allentours.
Selon le vice-ministre de l’Energie, Areg Galstian, le gouvernement arménien prévoit d’étendre la nouvelle centrale pour qu’elle produise 20 megawatts. « Ce projet va continuer. Nous n’allons pas nous contenter de ces quatre turbines », a-t-il expliqué.
Le gouvernement souhaite également construire d’autres centrales de ce type en Arménie. Des études sont actuellement effectuées dans les régions de Shirak et Syunik. « Et nous comptons faire des études dans tout le pays », a précisé Movsisian.
L’Arménie souhaite réduire sa dépendance à l’énergie nucléaire et au gaz naturel qui fournissent 80% de l’électricité. La Russie a d’ailleurs décidé de doubler le prix du gaz qu’elle fournit à l’Arménie, à partir du 1er janvier. Cela devrait se répercuter sur le prix de l’électricité.
Le Premier ministre, Andranik Markarian, a exprimé son mécontentement lundi. Mais Movsisian a expliqué que l’augmentation était inévitable, puisque le tarif actuel de 56 dollars pour mille mètres cube était largement en dessous du niveau international. « Nous savions que les prix augmenteraient un jour. Mais je crois qu’il n’y aura pas de grosses répercutions économiques », a-t-il souligné. Il a ajouté qu’Erevan était actuellement en train de négocier avec la Russie pour minimiser les tarifs. « Attendons et voyions les résultats que nous arrivons à obtenir », a-t-il précisé. 
Author: raffi
