Le président Talabani exclut le risque d’une guerre civile en Irak

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Le président irakien, le Kurde, Jalal Talabani a exclu le risque d’une guerre civile dans des déclarations dimanche 19 mars en réponse à l’ancien Premier ministre Iyad Allaoui qui a estimé que le pays connaît déjà un tel conflit.

« Le risque d’une guerre civile est à exclure », a déclaré à la presse M. Talabani qui parlait à l’issue d’une réunion des groupes politiques sur la formation d’un gouvernement national, au cours de laquelle le principe d’un Conseil de sécurité nationale a été retenu.

« Le peuple irakien ne peut pas accepter de guerre civile. Nous passons par des difficultés mais l’attachement des Irakiens à leur pays va empêcher une telle guerre ».

« On est loin d’une guerre civile et nous nous acheminons vers une formule d’entente nationale », a-t-il poursuivi.

M. Allaoui a estimé que l’Irak est en guerre civile et que les conséquences de celle-ci atteindront l’Europe et les Etats-Unis, dans un entretien avec la BBC dimanche, veille du troisième anniversaire de l’invasion du pays.

« Nous sommes malheureusement en guerre civile », a-t-il déclaré, précisant: « nous n’avons peut-être pas encore atteint le point de non-retour, mais nous en approchons ».

« Non seulement l’Irak va s’effondrer », a-t-il ajouté, « mais le sectarisme va se répandre dans toute la région et même l’Europe et les Etats-Unis ne seraient pas épargnés par toutes les violences qui pourraient en résulter ».

Evoquant l’accord de principe sur un Conseil de sécurité nationale, M. Talabani a déclaré que cet organisme « réunira les représentants de tous les partis politiques et sera chargé de tout ce qui concerne la sécurité du pays ».

Un négociateur chiite, Hussein al-Chahristani, a précisé que cette instance sera formée du Conseil présidentiel, de la présidence du gouvernement, de celle du Parlement en plus de représentants de groupes parlementaires, proportionnellement au nombre de leurs députés.
Le Conseil de sécurité nationale, bien qu’il ne soit pas prévu par la Constitution, est perçu comme un moyen de faciliter la formation d’un gouvernement d’union nationale entre les différentes familles politiques antagonistes.

Il est supposé favoriser la participation de tous, chiites, sunnites et Kurdes, aux prises de décision et semble remporter l’adhésion des représentants de ces groupes.

raffi
Author: raffi

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