Interrogé samedi 13 mars 2006 par l’hebdomadaire allemand « Der Spiegel » au sujet de la nécessité de faire face au passé le président tchèque Vaclav Klaus a déclaré « Le passé est le passé. Le Parlement européen exige actuellement que la Turquie fasse un geste d’excuse vis-à-vis des Arméniens pour le génocide qui s’est produit après 1915. Qu’apportera-t-il? Le président Poutine vient de faire des excuses de l’arrêt par les Soviètiques du Printemps de Prague de 1968. C’était un beau geste. Mais je ne crois pas que je devrais parler aujourd’hui à Poutine de ce que Brejnev a fait en 1968. Poutine n’est pas son successeur et je ne suis pas le successeur du gouvernement communiste qui est arrivé au pouvoir en Tchécoslovaquie en 1948 ».
