La police arménienne est encore à la recherche du criminel affilié à l’Union Yerkrapah des anciens combattants du Haut-Karabagh. Celui-ci a trouvé refuge à l’intérieur du siège de l’organisation.
« Le fugitif n’a été arrêté », a déclaré le colonel Nerses Nazarian, le chef du département de police d’Erevan. Il a indiqué que ses officiers sont chargés de le localiser dans « une courte période ».
L’homme, dont l’identité demeure inconnue, a pénétré dans les locaux d’Yerkrapah et a ainsi échappé à son arrestation jeudi alors qu’il était pris en chasse par une douzaine de police qui le suspecte d’ « hooliganisme ».
Les actualités ont indiqué que les officiers ont été confrontés à des fonctionnaires d’Yerkrapah à l’intérieur du bâtiment. De nombreux anciens combattants se sont réunis à l’extérieur et ont veillé là pendant au moins deux jours.
Nazarian a confirmé qu’il était parmi les policiers qui ont pris part aux négociations entre le ministre de la Défense nationale, Manvel Grigorian, et les leaders d’Yerkrapah. Il a indiqué que les médias avaient exagéré l’incident et qu’il n’y avait pas eu de violences.
« Nos policiers de Kanaker-Zeytun ont simplement poursuivi un suspect qui est entré dans le bâtiment d’Yerkrapah et ils l’ont suivi, a dit Nazarian. Les gens à l’intérieur ne savaient pas vraiment qu’ils étaient officiers de police. »
Vendredi, des leaders d’Yerkrapah ont indiqué qu’ils ne laisseraient pas la police arrêter un membre de l’organisation à l’intérieur de leurs locaux. Le fugitif serait un ouvrier qui a eu des problèmes avec la police après s’être battu avec un des ses collègues.
Nazarian a également déclaré que le nombre de crimes enregistrés par le police à Erevan a augmenté de 13% au cours du premier trimestre. Il a notamment indiqué que le nombre de cambriolages et de vols de téléphone portable a presque doublé pendant la période en question.
