Cela aurait du être la première pierre d’une coopération importante et symbolique entre Israël et l’un de ses plus puissants alliés musulmans, la Turquie. L’acheminement par d’énormes camion-citernes de 50 millions de mètres cubes d’eau de la rivière Manavgat vers Israël n’est plus à l’ordre du jour. L’accord a été gelé ce mois-ci.
Les deux gouvernements ont déclaré que l’interruption de l’accord n’a aucun fondement politique. Ils ont d’ailleurs, dans la même déclaration officielle, réaffirmé leur bonne entente.
Le gel de l’accord est avant tout dû au contexte économique ne rendant pas “profitable” une telle opération. En effet, l’augmentation du coût du baril de pétrole et donc de l’essence ainsi que la privatisation des installations de traitement de l’eau de la Manavgat ont augmenté les prix, annulant ainsi la viabilité de la transaction.
Les deux gouvernements n’ont cependant pas voulu enterrer l’accord, qu’ils renvoient donc à des jours meilleurs.