Les leaders d’une douzaine de partis de l’opposition se sont réunis à Erevan lundi pour discuter des moyens de résistance contre ce qu’ils ont appelée le rôle croissant « d’éléments criminels » dans la vie gouvernementale et politique de l’Arménie.
Certains ont appelé à la création d’un « mouvement anti-criminel » qui essayerait de lutter pour la liberté et la justice lors des prochaines élections parlementaires. Cependant, après une heure de discussions, aucun accord n’a été annoncé pour la création d’un tel mouvement. Les participants ont seulement déclaré qu’ils tiendront davantage de réunions de ce genre dans les prochaines semaines.
« Nous sommes témoin du rôle croissant d’éléments criminels dans la vie politique du pays », a déclaré Aram Karapetian, le leader du parti radical Nor Zhamanakner et un des initiateurs de la réunion. « Ils commettent des meurtres et d’autres actions qui ne peuvent pas nous laisser indifférents. »
Par « éléments criminels », les opposants ainsi que des politologues et journalistes évoquent des individus riches et influents aux réputations douteuses, proches du gouvernement. De tels individus ont récemment rejoint le parti républicain du ministre de la Défense nationale Serzh Sarkisian. Beaucoup craignent que le parti républicain soit prêt à tout pour remporter les élections de 2007.
