Le président en exercice de l’OSCE dresse un bilan à mi-parcours

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Après la parenthèse des vacances, la Belgique entame la dernière ligne droite dans sa présidence de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), avec la difficulté de ne pas se laisser distraire par une autre échéance d’importance: sa prochaine participation pour deux ans (2007-2008) au Conseil de sécurité des Nations unies. C’est un bilan en demi-teinte que le ministre belge des Affaires étrangères, Karel De Gucht, a tiré mercredi de son action à la tête de l’OSCE. Une frustration prévisible quand on devine la difficulté de manoeuvrer une organisation de 56 Etats membres qui fonctionne par consensus et que paralysent non seulement les intérêts des grandes puissances, mais aussi les rivalités entre belligérants dans les conflits régionaux.Précisément, la Belgique avait fait de la résolution de ceux-ci sa priorité. Or, admet le ministre, «je me suis aperçu que, si l’on parle de conflits «gelés», il y a une raison. Il y a même une couche de glace épaisse sur ces conflits et certains en arrivent à penser qu’il vaut mieux laisser la glace plutôt que d’essayer de trouver une solution.»

Karel De Gucht est pareillement convaincu d’une autre évidence: qu’il est vain de chercher des solutions qui n’auraient pas l’agrément de la Russie. C’est pourquoi il se propose de discuter d’une série de propositions avec son homologue Sergueï Lavrov le mois prochain, en marge de l’assemblée générale des Nations unies à New York.

Si elle n’a pas pu faire de miracle, la diplomatie belge s’est beaucoup investie dans la création des conditions qui puissent favoriser des solutions. Pour la Transniedstrie, elle a ainsi sollicité des constitutionnalistes belges qui ont planché sur un modèle fédéral pour mettre fin à la sécession de cette région de Moldavie. Quant à l’Ossétie du Sud, rappelle M. De Gucht, la conférence des donateurs organisée à Bruxelles a permis de réunir les fonds nécessaires pour reconstruire une infrastructure dans ce territoire séparatiste de Géorgie.

S’agissant du Nagorny Karabakh, qui oppose l’Arménie et l’Azerbaïdjan, cependant, le ministre est bien forcé de reconnaître que ses multiples démarches diplomatiques sont restées vaines. «Je dois constater qu’on n’arrive pas à un consensus et je crains que la fenêtre d’opportunités qui existait se referme bientôt avec la tenue des élections en Arménie», conclut-il.

Le président en exercice de l’OSCE est plus confiant sur ses chances de faire avancer la réforme de l’Organisation que beaucoup de ses membres réclament. Les suggestions belges seront présentées lors du sommet ministériel qui réunira 1 500 participants à Bruxelles, les 4 et 5 décembre. Karel De Gucht se fait fort de créer, à cette occasion, un climat qui rende «plus difficile» l’opposition de certains…

raffi
Author: raffi

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