L’UE évite de parler de crise avec Ankara, veut « se concentrer » sur Chypre

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L’Union européenne a évité lundi de parler de crise avec la Turquie, estimant qu’il fallait « se concentrer » sur les négociations en cours sur le règlement du problème chypriote, essentiel pour les relations UE-Turquie.

« Nous devons concentrer tous nos projets et notre énergie pour parvenir au plan A, c’est-à-dire que la Turquie respecte ses obligations et (…) qu’il y ait un tel progrès dans les discussions sur Chypre que cela nous permette de sortir de l’impasse actuelle », a déclaré le commissaire européen à l’Elargissement Olli Rehn, à l’issue d’une rencontre à Luxembourg entre des responsables européens et le ministre turc des Affaires étrangères Abdullah Gül.

Le commissaire, soulignant que parler de « crise » avec Ankara était « exagéré », a appelé à saisir l’occasion de résoudre le problème chypriote, « peut-être la dernière avant plusieurs années ». « Nous ne pouvons pas nous permettre le luxe de commencer à penser à autre chose », a-t-il ajouté, interrogé sur la recommandation éventuelle que pourrait faire la Commission lors de son évaluation du 8 novembre.

Dans cette évaluation, Bruxelles doit examiner les progrès réalisés dans les réformes en Turquie et l’application ou non du protocole dit d’Ankara sur l’union douanière.

La Turquie a signé en juillet 2005 cet accord qui étend son union douanière avec l’UE aux dix Etats entrés dans le bloc européen en 2004, dont la partie grecque de l’île de Chypre. Mais elle refuse d’appliquer ce protocole à la partie sud de Chypre et ne laisse ainsi toujours pas entrer dans ses ports et aéroports les navires et avions chypriotes grecs, malgré les appels répétés de l’UE.

Pour cette raison, de nombreux responsables européens, dont le ministre finlandais des Affaires étrangères Erkki Tuomioja, ont menacé ces derniers mois la Turquie d’une suspension au moins partielle de ses négociations d’adhésion à l’UE, formellement entamées en octobre 2005.

Mais lundi, M. Tuomioja, dont le pays assure la présidence tournante de l’UE, n’a pas répété ces menaces et s’est concentré sur le plan présenté par Helsinki pour éviter cette crise. « Nous allons continuer à travailler (…) Il ne nous reste plus que quelques semaines », a-t-il précisé.

raffi
Author: raffi

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