Ségolène Royal sur la Turquie :  » il faut qu’elle reconnaisse le génocide arménien « 

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Ségolène Royal, candidate à l’investiture du PS pour la présidentielle, a estimé mercredi qu' »il va falloir beaucoup de travail pour que le peuple français se prononce positivement » sur l’entrée de la Turquie en Europe, ajoutant : « mon opinion est celle du peuple français ».

Interrogée sur le sujet lors d’une conférence de presse strictement consacrée à l’Europe, elle a rappelé que le processus « se terminera par un référendum ».

« Un certain nombre de conditions doivent être remplies, par rapport à l’inquiétude des opinions sur la stabilité des frontières de l’Europe », a-t-elle déclaré.

« Cette question sera débattue », a-t-elle ajouté, estimant qu' »il faudra, pour que le peuple français se prononce, avoir entre temps apporté un certain nombre de garanties ».

Comme on lui demandait précisément son opinion à elle, elle a répondu : « mon opinion est celle du peuple français, puisque c’est le peuple français qui doit se prononcer ».

« Je crois que le référendum ne sera pas facile », a dit encore Mme Royal. « Il n’y a aucune raison de le stopper, mais il va falloir beaucoup de travail, d’évolution, pour que le peuple français se prononce positivement », selon elle. « Ce travail est entre les mains de tous », a-t-elle ajouté.

Ségolène Royal a évoqué la question de la reconnaissance du génocide arménien par la Turquie, qui est « liée ». « C’est évident que si la Turquie veut un jour confirmer sa candidature et entrer dans l’Europe, c’est évident qu’il faut qu’elle reconnaisse le génocide arménien », a-t-elle dit.

La députée PS des Deux-Sèvres s’est prononcée pour la proposition de loi socialiste punissant la négation du génocide arménien, à la veille de son examen à l’Assemblée nationale.

La France, qui a mis longtemps à reconnatre « un certain nombre d’exactions ou d’épisodes contraires au respect de la valeur humaine », n’a « pas de leçons à donner aux autres mais en même temps il faut que les choses se fassent », a-t-elle expliqué à la presse après un discours d’une quarantaine de minutes.

« Il ne faut pas en rabattre sur un certain nombre de valeurs et donc poser très clairement les choses dans un esprit qui consiste à aider les pays à évoluer plutôt qu’à leur donner des leçons », a-t-elle ajouté.

Le texte proposé par les socialistes n’est « pas un acte d’inimitié à l’égard de la Turquie », a affirmé à ses côtés
Jean-Marc Ayrault, président du groupe socialiste à l’Assemblée nationale et récemment « rallié » à la présidentiable socialiste. « Entre amis, il faut se parler franchement (…) Ce n’est pas un irrespect, c’est même une forme de respect ».

raffi
Author: raffi

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