Angela Merkel a déclaré jeudi que l’Allemagne était un « partenaire de confiance » pour la Turquie, et a exhorté son gouvernement à poursuivre les négociations d’adhésion d’Ankara à l’Union européenne. Mais la chancelière allemande, qui se rendra la semaine prochaine en Turquie, a reconnu qu’elle aurait préféré construire un « partenariat privilégié » avec Ankara, au lieu de préparer son adhésion. Berlin assurera la présidence tournante de l’Union européenne durant le premier semestre 2007. « La CDU (chrétiens-démocrates), et c’est aussi mon point de vue personnel, pensait qu’un ‘partenariat privilégié’ aurait été meilleur qu’une adhésion totale », a dit Merkel lors d’un entretien à la télévision allemande. « Cependant, nous sommes un partenaire de confiance. » « Et un gouvernement précédent a promis à la Turquie que des négociations d’entrée auraient lieu, et c’est pourquoi ces négociations d’entrée se poursuivront », a-t-elle poursuivi. « Ce sur quoi elles déboucheront reste une question ouverte. Mais nous les mènerons en toute équité.
