Mystère autour d’un arménien étranglé dans l’Ain

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Un ressortissant arménien habitant Tarare avait été retrouvé dimanche 19 novembre 2006 étranglé au bord d’un chemin forestier de Dompierre-sur-Veyle.

Qui a tué Félix Margarian, comment et pourquoi ?

Les questions ne manquent pas cinq jours après la découverte de son cadavre au lieu-dit les Bâchasses, à une quinzaine de kilomètres au sud de Bourg-en-Bresse.

Ce sont des chasseurs qui voulaient récupérer leurs chiens lors d’une battue aux sangliers qui ont fait la macabre découverte dimanche matin.

Le corps gisait sur le bas-côté d’un chemin forestier, près du bois de Monchamp, à quelques emcablures de la D 22. Un lieu connu dans le voisinage pour être celui de rendez-vous plus ou moins louches, d’abandon de voitures volées, et parfois brûlées. En témoignent les restes carbonisés d’une voiture immatriculée dans le Rhône à quelques mètres de l’endroit où gisait le cadavre. Le lieu idéal pour une mauvaise rencontre ou pour se débarrasser d’un corps.

Car Felix Margarian a certainement été tué ailleurs, étranglé à l’aide d’une cordelette, selon l’autopsie pratiquée lundi matin. La mort remontant à la journée de samedi. Et il ne semblait pas s’être débattu, avoir résisté à son agresseur.

Quand ils ont découvert le corps, les gendarmes n’ont trouvé aucun papier sur lui. Mais le rapprochement a été fait rapidement avec la disparition de Félix Margarian, signalée à la gendarmerie un jour plus tôt.

Cet homme de 29 ans, né à Erevan en Arménie, était hébergé à Tarare chez sa compagne, près de la rue de la République. Il l’avait accompagnée à l’hôpital à Lyon, et c’est en ne le voyant pas revenir la chercher que son amie, d’origine arménienne comme lui, s’est inquiétée.

Félix Margarian était introuvable et surtout injoignable sur son portable qui ne sera pas retrouvé, pas plus que sa voiture.

L’enquête de flagrance, commencée par les gendarmes de la brigade de Pont d’Ain et de la brigade de recherches de la compagnie de Nantua, a été confiée rapidement par Jean-Paul Gandolière, le procureur de la République de Bourg, à la section régionale de recherches de Lyon.

Ces gendarmes, spécialistes des affaires criminelles, ont entamé un patient travail sur l’environnement de la victime. L’homme, en situation régulière, n’était pas connu de la justice, même s’il avait été mis en cause pour un petit larcin dans un supermarché en août dernier à Tarare.

« Nous n’avons pas de piste claire, nous démarrons une classique enquête sur son entourage et son environnement, savoir qui il fréquentait et ce qu’il faisait » confiait hier le lieutenant-colonel Rommevaux qui commande la section de recherches.

Outre les auditions de proches de la victime, des analyses toxicologiques doivent également permettre de savoir si l’homme a pu être drogué avant le meurtre.

raffi
Author: raffi

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