Le président géorgien Mikheïl Saakachvili a plaidé mardi devant le Parlement européen pour un retour au dialogue avec les dirigeants russes, afin que les relations entre Moscou et Tbilissi « ne se dégradent pas jusqu’à un point de non retour ».
Appelant à « faire en sorte que les relations entre les deux pays ne se dégradent pas jusqu’à un point de non retour », M. Saakachvili a invité ses interlocuteurs russes à « reprendre la voie de la normalité et du dialogue ».
Tout en se défendant de vouloir « créer un climat antirusse au coeur même de l’Europe », M. Saakachvili a estimé que l’heure était « plutôt à la diplomatie, à la discussion, à l’identification constructive de zones d’interêts mutuels et de responsabilité mutuelle ».
« Aujourd’hui nous avons choisi de nous rapprocher le plus possible de l’Europe et de nous aligner sur les institutions euro-atlantiques et nous sommes sanctionnés pour cela », a-t-il cependant déploré.
Les sanctions économiques à l’encontre de la Géorgie constituent « un blocus », a-t-il précisé.
Il a aussi dénoncé les mesures discriminatoires prises par les Russes contre les Géorgiens vivant en Russie, qui vont de la fermeture d’entreprises géorgiennes à l’éviction des enfants géorgiens de certaines écoles, en passant par des expulsions par avions cargo.