Les bureaux de vote ont fermé dimanche soir à 20H00 locales (17h00 GMT) en Ossétie du Sud, une région séparatiste de Géorgie soutenue par la Russie qui organisait un référendum sur l’indépendance dénoncé par Tbilissi et la communauté internationale.
Selon la commission électorale locale, 91,2% des électeurs avaient voté à 2 heures de la clôture du scrutin.
Environ 55.000 Ossètes du Sud étaient appelés à voter au cours d’un double scrutin visant à se prononcer sur l’indépendance de l’Ossétie du Sud et à élire le « président » de cette région autoproclamée indépendante en 1990.
Parmi ces électeurs, on compte 20.000 réfugiés ossètes du Sud vivant en Ossétie du Nord, une république voisine, mais faisant partie intégrante de la Russie.
Les premiers résultats doivent être rendus publics dans la soirée et ne devraient pas réserver de surprises.
Conscientes du fait que le référendum ne sera pas reconnu à l’étranger, même en Russie, les « autorités » locales ont annoncé qu’il constituait avant tout une première étape pour arriver à faire reconnaître l’Ossétie du Sud et éventuellement à la faire rattacher à la Russie.
Entre 50.000 à 100.000 personnes vivent en Ossétie du Sud, une région qui a fait sécession de la Géorgie à l’issue d’un bref conflit en 1992 et qui reste un terrain d’affrontement entre Moscou et Tbilissi.