Avant de prendre position sur l’accord trouvé par les ministres européens des Affaires étrangères pour ralentir les négociations d’adhésion entre Ankara et l’UE, la Turquie va l’examiner, a indiqué lundi soir un porte-parole du ministère turc des Affaires étrangères, Namik Tan. « Nous ne pouvons rien dire avant d’avoir étudié le texte » qui « ne nous a pas encore été soumis officiellement », a-t-il déclaré.
Les ministres européens des Affaires étrangères se sont mis d’accord lundi pour donner un coup de frein aux négociations d’adhésion à l’UE de la Turquie, qui refuse toujours de s’ouvrir au trafic chypriote grec. Ils ont suspendu huit des 35 chapitres qui jalonnent les négociations d’adhésion à l’UE, ralentissant de facto la marche de la Turquie vers l’Union, déjà prévue pour durer 10 ou 15 ans. Les 25 se sont appuyés sur la recommandation faite dès le 29 novembre par la Commission européenne, que la Turquie avait rejetée comme « inacceptable.