Le Parlement arménien a approuvé le 6 décembre la proposition du gouvernement de prolonger d’une année le mandat du petit contingent militaire arménien en Irak, dans le cadre de la force de paix sous l’égide des Etats-Unis. Le texte a été par 85 voix contre 19. Le contingent arménien, qui ne compte que 46 soldats, est déployé en Irak depuis janvier 2005. Placé sous commandement polonais, le contingent n’a pas pour mission de combattre. Mais par cette présence militaire, le président Kotcharian a voulu témoigner son engagement aux côtés des Etats-Unis dans la « guerre contre le terrorisme » et préserver l’équilibre délicat que l’Arménie cherche à entretenir dans le cadre de sa « diplomatie de complémentarités » entre Washington et Moscou. Une présence militaire qui est donc surtout symbolique, quand on sait que la Géorgie voisine, dont la situation économique est pourtant difficile, a envoyé en Irak près d’un millier d’hommes. Il est vrai que la Géorgie a pour sa part pris une orientation prooccidentale plus tranchée, en s’engageant sur la voie d’une adhésion à l’OTAN, au risque de provoquer une grave crise avec la Russie, qui lui impose depuis plusieurs semaines des sanctions économiques drastiques.
