Le chef de la commission d’Etat chargée de la parole des prisonniers a catégoriquement nié qu’il existait des motivations politiques derrière l’emprisonnement d’Arman Babajanian, contrairement a ce que prétend l’éditeur.
Pour Hovannes Hunanian, qui est également chef-adjoint de la police arménienne, la commission a bloqué le processus de libération à tous les individus coupables de plan d’évasion.
Babajanian a été arrêté en juin 2006 et condamné à trois ans et demi de prison pour avoir évité illégalement le service militaire. Le mois dernier, il a purgé le tiers de sa sentence, ce qui l’autorisait à être libéré sur parole.
Dans une interview donnée mercredi à la RFE/RL, Babajanian a clairement accusé le président Kotcharian d’être responsable du rejet de sa demande de libération en appel. Ce qu’Hunanian a fermement démenti : « La commission a étudié, depuis septembre, des dizaines de cas de plan d’évasion. Aucun d’eux n’a été libéré. Arman Babajanian n’est n’a aucune raison d’être une exception à la règle. »
Babajanian a cependant demandé au tribunal d’Erevan de renverser la décision de la commission. Pour lui, la commission de Hunanian ne devrait pas décider de son sort car elle a été formée par le président Kotcharian après son arrestation.
