« Pourquoi était-il si urgent pour le Premier ministre Ehoud Olmert de rendre visite, jeudi 18 octobre, à Vladimir Poutine au Kremlin ? » se demande Yediot Aharonot. Une visite qui survient après que le chef d’Etat russe s’est rendu pour une visite historique à Téhéran dans le cadre du sommet des pays riverains de la mer Caspienne – Iran, Russie, Azerbaïdjan, Turkménistan, Kazakhstan – qui s’est tenu dans la capitale iranienne, le 16 octobre. De son côté, la ministre des Affaires étrangères israélienne, Tzipi Livni, se rend à Pékin, samedi 20 octobre, pour obtenir l’appui de la Chine aux Nations unies, où le vote de nouvelles sanctions contre l’Iran sera discuté en novembre.
Certes, Poutine semble sous-estimer la menace du nucléaire iranien et Olmert souhaite défendre les intérêts israéliens. Il est aussi vrai que le président américain a prévenu qu’une bombe atomique iranienne pouvait mener vers une troisième guerre mondiale. « Mais pourquoi toute cette précipitation ? La question du nucléaire iranien concerne la communauté internationale et c’est dans ce cadre qu’elle doit être résolue. »