Le Liban est dans une phase d’autodestruction, avertit Aram Ier

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Le catholicoss Aram Ier a mis l’accent sur le fait que le peuple libanais ne peut plus supporter la crise qui paralyse le Liban, déplorant « la phase d’autodestruction au Liban et mettant l’accent sur le fait que l’élection d’un chef de l’État « constitue, pour les députés, un devoir national ».

Mgr Aram Ier a reçu samedi l’ambassadeur d’Iran, Mohammad Rida Chibani, pour un entretien qui a été principalement axé sur la présidentielle. Le prélat et le diplomate ont tous deux souligné la nécessité que la présidentielle ait lieu dans les délais et que le Liban sorte de la situation « brumeuse » dans laquelle il se trouve.
« Le Liban oscille entre l’optimisme et le pessimisme. Les initiatives, et les consultations internationales et régionales en cours font souffler un vent d’optimisme, mais le durcissement de ton et les divergences au niveau des positions font entretenir un climat pessimiste et brumeux », a constaté Mgr Aram Ier, dans une déclaration qu’il a faite au terme de l’entretien.

Après avoir relevé que « le peuple ne supporte plus la crise», il a indiqué que « la pauvreté, le chômage, les échanges d’accusation et l’ambiguïté commencent à épuiser le peuple, alors que les jeunes quittent le pays ». « Le Liban est dans une phase d’autodestruction.
Nous ne pouvons pas fermer les yeux sur ce qui se passe autour de nous », a poursuivi le catholicos, estimant que « l’organisation de la présidentielle est fondamentale pour en finir avec cette situation ». « Nous devons, a-t-il insisté, mettre les divergences politiques de côté et organiser la présidentielle. C’est un devoir national pour les députés. »

Mgr Aram Ier a ensuite estimé que les forces en présence au Liban devront, après l’élection, définir, par le dialogue et à travers l’entente, les moyens d’édifier un Liban libre et indépendant. Il a jugé nécessaire de profiter de l’appui international, avant de préciser : « Nous ne pouvons pas ignorer les initiatives de la communauté internationale, mais nous n’acceptons pas non plus les interventions étrangères. Le Liban doit pouvoir exprimer une volonté nationale libre, loin de toute intervention étrangère. Tous les regards sont braqués sur nous. Nous devons agir avec un sens national loin des calculs et des intérêts personnels. »

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Author: raffi

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