Le président Kotcharian ne partage pas l’optimisme des coprésidents du Groupe de Minsk

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La nouvelle tournée effectuée par les médiateurs internationaux du Groupe de Minsk de l’OSCE dans la zone du conflit du Karabagh n’a pas infléchi la position du président arménien Robert Kotcharian. Réitérant sa position exprimée au début du mois d’octobre, M. Kotcharian a déclaré qu’un règlement durable du conflit était peu probable avant les élections présidentielles prévues l’an prochain en Arménie et en Azerbaïdjan.
S’exprimant devant les journalistes le 30 octobre à l’issue de l’inauguration d’un nouveau centre de tirs dans les faubourgs de Erevan, le président arménien, tout en admettant que certains progrès avaient été accomplis dans le processus de négociations, a déclaré qu’il ne partageait pas l’optimisme des coprésidents du Groupe de Minsk qui avaient laissé entendre qu’un accord tacite sur les principes fondamentaux de leur nouveau plan de paix était possible avant la tenue de ces scrutins.
Les médiateurs internationaux avaient effectué une navette entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan dans l’espoir de créer une percée diplomatique amenant les deux parties à trouver un compromis en ce sens. « Le processus de négociations se poursuit, et il comporte des éléments positifs comme négatifs » a ajouté le président arménien sans préciser la teneur de ces éléments.
M. Kotcharian répondait indirectement aux déclarations largement diffusées par la presse azérie du coprésident américain du Groupe de Minsk Matthew Bryza, qui est aussi assistant au secrétaire d’Etat américain, selon lesquelles l’Arménie et l’Azerbaïdjan pourraient ‘entendre sur les principes d’un accord de paix sur le Karabagh l’an prochain. Les deux autres coprésidents du Groupe de Minsk, le Français Bernard Fassier et le Russe Iouri Merzlyakov, s’étaient montrés plus réservés quant aux chances d’une percée diplomatique avant les élections.
Le président Kotcharian a rejeté la responsabilité de l’impasse dans laquelle se sont fourvoyées les négociations sur les autorités d’Azerbaïdjan et leur rhétorique martiale. « Il existe des menaces réelles et nous devons les prendre en compte en définissant notre politique », a déclaré M. Kotcharian pour justifier son scepticisme.

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Author: raffi

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