Après le grand barnum des Municipales , théâtre d’une guerre des trônes rocambolesque, péplum des temps modernes, une certaine accalmie règne enfin sur la cité phocéenne.
Nonobstant plusieurs recours et enquêtes judiciaires en cours d’instructions menées par les limiers de la Brigade des finances de la Police judiciaire et de la procureure de la République.
Un nouvel épisode à rebondissements avait lieu dans ce feuilleton épique ce jeudi 16 juillet avec la mise en garde à vue d’un commandant de Police très en vue et de Marguerite Pasquini surnommée « la collecteuse des procurations », colistière de Samia Ghali ( DVG ) dans les quartiers Nord.
Deux autres personnes sont également mises en examen dans cette affaire des procurations suspectes où rappelons-le plusieurs liasses de procurations avaient été « tamponnées » par des fonctionnaires d’un commissariat des quartiers Nord au profit de la candidate Ghali.
Après la prise de la mairie centrale par le Printemps marseillais, le 28 juin dernier, avec Michèle Rubirola a sa tête, les maisons LR et PM ont installé leurs Conseils municipaux dans les 8 mairies de secteurs tout comme à la grande mairie centrale située sur le vieux-Port.
Parmi les nouveaux conseillers municipaux élus, nous saluons la nomination d’Aurore Bruna, visage bien connu de la communauté arménienne de Marseille.
Colistière comme son collègue Richard Findykian sur la liste de Lionel Royer – Perreaut LR, réélu haut la main, maire sur son secteur des 9&10, Aurore Bruna entame une carrière en politique avec deux mandats.
Nommée conseillère municipale à la Ville, Aurore est également élue adjointe du maire en charge des Écoles.
Tout un programme pour cette professionnelle de l’enseignement fidèle aux valeurs de la République.
Fille de Véronique Bruna Mardoyan, présidente de l’Association Franco- Arménienne d’Avignon et sa Région, comme elle, Aurore est professeure d’histoire & géographie dans un collège à Marseille.
Jeune trentenaire , Aurore revendique fièrement ses racines arméniennes et corses, issues de son papa Gilbert.
Cette double culture confère à la jeune élue un caractère trempé et un franc-parler au doux accent chantant du Midi.
Titulaire d’un Master 2 en histoire contemporaine obtenu à
l’ université de Paris 1 Panthéon – Sorbonne en 2007 , Aurore Bruna est également l’auteure du livre « L’Accord d’Angora de 1921 »
Théâtre des relations franco-kémaliste et du destin de la Cilicie, paru en 2018 aux éditions du Cerf et préfacé par Raymond Kevorkian.
Ce long travail d’historien éclairé sera récompensé par la remise du Trophée littéraire des NAM dans la catégorie Histoire lors d’une cérémonie organisée le 15 janvier 2020 dans les locaux de l’UGAB à Paris devant un parterre d’écrivains et de jurés prestigieux.
Militante active de la cause arménienne, membre du bureau de l’UGAB à Marseille c’est tout naturellement qu’elle sera présidente du CCAF Région Sud en 2018 pour un mandat d’un an selon les statuts en vigueur.
Vice présidente du Conseil, Aurore est en relation avec de nombreux élus et parlementaires de la Région qui reconnaissent ses compétences et son engagement viscéral dans son combat pour la pénalisation de la négation du génocide des Arméniens.
Proche de Martine Vassal la présidente du Département et de la Métropole, elle est également en lien privilégiée avec Renaud Muselier, président de la Région Sud et ses nombreux collaborateurs.
Aujourd’hui sur les cinq continents, les Arméniens se mobilisent face aux attaques terroristes et criminelles de l’Etat azéri contre la République d’Arménie.
Une solidarité s’organise devant la gravité de la situation.
En France les nombreux élus français d’origine arménienne doivent être les acteurs dans cette solidarité en interpellant les parlementaires et le gouvernement, pour dénoncer l’agression militaire de l’Azerbaïdjan face à l’Arménie.
À l’aube de nouvelles attaques incessantes des troupes d’Aliev, Aurore Bruna participe pleinement à ce travail afin que la France apporte son soutien à l’Arménie.