Poursuivant sa campagne dans la région de Guegarkounik, où une fois encore « il a été accueilli par des ovations et contraint de faire des arrêts imprévus », selon Haykakan Jamanak, 168 Jam et Jamanak-Erevan, Lévon Ter-Petrossian a répondu aux accusations de défaitisme sur la question du HK portées à son encontre par le Président Kotcharian.
« Les terres du Karabagh sont arméniennes depuis 3000 ans et resteront telles pour encore 3000 ans ». Pour mettre un terme au différend du HK, il est nécessaire, selon Ter-Petrossian, que la victoire obtenue sur le champ de bataille soit formalisée par un traité international reconnaissant l’indépendance du HK. Une fois cela obtenu, l’Arménie devra coopérer avec l’Azerbaïdjan et établir des relations de bon voisinage, puisque la liaison avec le monde extérieur passe par l’Azerbaïdjan. C’est le chemin de fer azerbaïdjanais qui assurait 85% des échanges commerciaux arméniens. L’Arménie doit établir, ajoute-t-il, des relations de bon voisinage avec la Turquie puisqu’elle n’a pas d’alternative. « L’Arménie doit enfin s’ouvrir vers le monde extérieur ». Il a appelé la foule rassemblée à ne pas se tromper le 19 février. « La présidence pendant 10 ans de Serge Sarkissian me paraît un cauchemar que je ne souhaiterais même pas à mes ennemis », a-t-il lancé.
Selon Haykakan Jamanak, le coordinateur de la permanence de Ter-Petrossian dans le district Nor-Nork d’Erevan a été conduit dans un commissariat de police par la force où il lui aurait été demandé de fermer immédiatement ces locaux. En dépit de témoignages, la police a nié l’évidence.
Ambassade de France en Arménie
Service de presse
