La présidence de l’UE a fait une déclaration dans laquelle elle fait part de son inquiétude face à la situation en Arménie et appelle les autorités arméniennes à lever l’état d’urgence. La présidence est particulièrement préoccupée par les rapports mentionnant des arrestations répétées. La présidence réitère son appel aux autorités arméniennes à libérer les citoyens détenus en raison de leurs activités politiques et à ne plus recourir aux arrestations de leaders de l’opposition. La présidence rappelle en outre sa recommandation de conduire une enquête indépendante sur les événements du 1er mars et sur leurs origines. Elle salue la déclaration du défenseur des droits de l’homme sur les événements du 1er mars et invite les autorités arméniennes à y répondre. La présidence demande aux autorités arméniennes et aux leaders de l’opposition de prendre toutes les mesures nécessaires afin de réduire les tensions et de s’abstenir de tout acte susceptible d’aggraver la situation actuelle. Enfin, la présidence réitère son appel aux partis politiques à entamer un dialogue politique sincère, fondé sur la compréhension et la confiance réciproques, ce qui est le seul moyen de trouver une solution politique à la situation actuelle.
En réponse à cette déclaration le porte-parole du Président, Viktor Soghomonian, a déclaré que les organes judiciaires doivent agir conformément à la loi et doivent éviter toute pression y compris de l’extérieur. Ce ne sont pas seulement des représentants de l’opposition qui sont arrêtés, mais des personnes inculpées pour des actes criminels. Dans aucun pays européen le fait d’être impliqué dans la politique ne libère personne de ses responsabilités devant la loi. « En ce qui concerne les appels aux autorités arméniennes à prendre des mesures nécessaires pour affaiblir les tensions, c’est exactement ces mesures qui constituent la base de nos actions », a conclu le porte-parole. /Hayastani Hanrapetoutioun
Ambassade de France en Arménie
Service de presse
