L’état d’urgence décrété à Erevan le 1er mars à la suite des désordres provoqués lors de manifestations de l’opposition qui ont fait 8 morts, était une mesure nécessaire, a annoncé mercredi le président arménien sortant Robert Kotcharian.
« Comme l’ont montré les événements, l’introduction de l’état d’urgence était nécessaire. A défaut, le nombre de victimes aurait été significativement plus élevé et les conséquences pour le pays beaucoup plus lourdes », a déclaré M. Kotcharian lors d’une conférence de presse.
Selon lui, les organes judiciaires tentent actuellement de reconstituer les événements du 1er mars à la minute près.
« C’est une démarche nécessaire afin de fournir une estimation juste des faits survenus », a-t-il poursuivi, ajoutant que le nombre de personnes impliquées dans les événements était énorme.
« Le service spécial d’instruction travaille jour et nuit, afin de déterminer ce qui a réellement eu lieu », a-t-il assuré.
« Ter-Petrossian n’est pas disposé au dialogue. Il affirme que son appartement est la place de la Liberté à Erevan d’où on doit le porter en triomphe vers la résidence présidentielle », a déclaré le président arménien.
Selon lui, presque tous les candidats ayant participé à la course électorale (à l’exception de M.Ter-Petrossain) ont accepté de participer aux négociations sur le futur gouvernement de coalition.