Le Parlement arménien réduira, dès le mois prochain, les restrictions de liberté de l’Assemblée imposées à la suite des évènements tragiques qui ont secoué l’Arménie en mars.
Ces restrictions ont été adoptées par amendement le 17 mars, soit quatre jours avant la fin de l’état d’urgence imposé par le président Kotcharian.
L’amendement, qui renforce le pouvoir des autorités contre les démonstrations anti-gouvernementales, ont provoqué les critiques de la communauté internationale. L’atténuation des restrictions est l’une des mesures clés contenues dans la résolution adoptée par l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe (PACE) la semaine dernière.
David Haroutiounian, membre du comité sur les Affaires légales au Parlement arménien, a confirmé que les souhaits de la PACE allaient être satisfaits avant la fin du mois de mai. Il a cependant précisé que la loi sur les rassemblements ne serait pas levée.
L’assouplissement des restrictions concerneront la tenue d’une enquête «indépendante, transparente et crédible» sur les affrontements du 1er mars entre les forces de l’ordre et l’opposition.