Contredisant des déclarations par des diplomates arméniens et des sociétés de cargaison, le ministre des Transports et des Communications, Gurgen Sarkissian, a souligné, mardi 12 aout, que le conflit militaire russo-géorgien n’avait pas perturbé les lignes de provision principales de l’Arménie depuis la Géorgie.
Quelques stations d’essence d’Erevan ont limité les ventes d’essence, tandis que d’autres sont complètement fermées. Les provisions de carburant sont encore plus limitées à l’extérieur de la capitale.
Sarkissian a attribué cette pénurie «à une panique» naissante chez les automobilistes, qui, selon lui, ne s’attendent pas à un arrêt rapide au combat en Géorgie et tiennent donc beaucoup à s’approvisionner avec le carburant. «Il n’y a aucune raison de céder à la panique, a-t-il dit. Nous avons des stocks de carburant suffisants et les importations de carburant continuent. Il n’y a aucun train d’importation de carburant qui n’a pas atteint l’Arménie.»
Le carburant et la grande majorité des matières premières atteignent le pays via les ports géorgiens de la mer Noire, Batumi et Poti. Des avions de guerre russes ont bombardé Poti et d’autres cibles civiles et militaires à travers la Géorgie ces derniers jours. Selon quelques reportages, les raids aériens ont perturbé les services de ferry entre la Géorgie et la Russie, ainsi que l’Ukraine, qui traite la plupart des marchandises expédiées vers et de l’Arménie.