Au moins 28 combattants syriens pro-turcs ont péri dans les combats opposant depuis environ une semaine les séparatistes arméniens à l’armée azerbaïdjanaise, soutenue par Ankara, dans ce territoire séparatiste, affirme vendredi l’OSDH.
Ces combattants, qui appartiennent à des groupes rebelles fidèles à Ankara, faisaient partie des 850 envoyés par la Turquie pour prêter main-forte aux Azerbaïdjanais depuis la semaine dernière, a déclaré le directeur de l’OSDH, Rami Abdel Rahmane.
Le président russe et le premier ministre arménien ont exprimé vendredi au téléphone leur « sérieuse préoccupation » quant à la présence supposée de ces combattants pro-turcs, a fait savoir le Kremlin dans un communiqué.
« En tant que coprésident du Groupe de Minsk [de l’OSCE, Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe, chargé d’une médiation dans ce conflit], je considère que c’est la responsabilité de la France de demander des explications », a affirmé Emmanuel Macron à Bruxelles. Les Vingt-Sept ont estimé vendredi qu’« il ne [pouvait] y avoir aucune solution militaire au conflit ni aucune ingérence » dans le conflit du Haut-Karabakh, dans leurs conclusions de la première journée du sommet.
« J’ai alerté mes interlocuteurs sur la menace que représenterait une internationalisation du conflit », a déclaré de son côté le chef de la diplomatie française, Jean-Yves Le Drian, à l’issue d’entretiens téléphoniques avec ses homologues arménien et azerbaïdjanais.