L’Arménie améliore son classement dans l’indice de perception de la corruption 2020

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L’Arménie est classée 60 ème (contre 77 ème l’an dernier) sur 180 pays dans l’indice de perception de la corruption 2020 publié par Transparency International.

D’ autres pays de la région sont placés comme suit: la Géorgie est 45 ème, la Turquie est 86 ème, l’ Azerbaïdjan 129 ème, l’Iran est 149 ème.

Les partenaires de l’Arménie dans l’Union économique eurasienne la Russie et le Kazakhstan sont respectivement 129 ème et 94 ème, la Biélorussie 63 ème et le Kirghizistan 124 ème.

La Nouvelle-Zélande arrive en tête du classement suivie du Danemark et de la Finlande.

L’édition 2020 de l’IPC classe 180 pays et territoires en fonction de leur niveau perçu de corruption dans le secteur public, en s’appuyant sur 13 évaluations d’experts et enquêtes auprès de dirigeants d’entreprise. Il utilise une échelle de zéro (très corrompu) à 100 (très propre).

Avec un score de 49, l’Arménie est un améliorateur significatif de l’IPC, en hausse de 15 points depuis 2012. Pays à surveiller l’année dernière, l’Arménie a adopté une approche progressive de la réforme, entraînant des améliorations régulières et positives de la lutte contre la corruption indique Transparency International.

«Cependant, la sauvegarde de l’indépendance judiciaire et la mise en place de freins et contrepoids demeurent les premières étapes essentielles de ses efforts de lutte contre la corruption. L’efficacité de ces efforts est en outre mise à mal par la crise politique et économique actuelle résultant d’un récent conflit au Haut-Karabakh et des manifestations qui ont suivi contre le Premier ministre Nikol Pashinyan au sujet d’un accord de cessez-le-feu », indique le rapport.

L’Indice de perception de la corruption (IPC) 2020 publié par Transparency International révèle que la corruption persistante mine les systèmes de soins de santé et contribue au recul démocratique au milieu de la pandémie COVID-19.

Les pays qui obtiennent de bons résultats dans l’indice investissent davantage dans les soins de santé, sont mieux à même de fournir une couverture sanitaire universelle et sont moins susceptibles de violer les normes et institutions démocratiques ou l’état de droit.

«Le COVID-19 n’est pas seulement une crise sanitaire et économique. C’est une crise de corruption. Et celui que nous ne parvenons pas à gérer actuellement », a déclaré Delia Ferreira Rubio, présidente de Transparency International. «L’année écoulée a mis à l’épreuve des gouvernements comme aucun autre en mémoire, et ceux qui ont des niveaux de corruption plus élevés ont été moins en mesure de relever le défi. Mais même ceux qui sont au sommet de l’IPC doivent s’attaquer d’urgence à leur rôle dans la perpétuation de la corruption dans le pays et à l’étranger. »

Stéphane
Author: Stéphane

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