Muselier « Zlatane » Mariani !
Renaud Muselier, président de la Région Sud et candidat à sa réélection pour les prochaines élections régionales , était l’invité ce dimanche 16 mai de l’émission BFM Politique animée par Jean-Baptiste Boursier.
Sur le plateau du rendez-vous politique dominical, étaient également présents Edwige Chevrillon, Rédactrice en chef de BFM Business et Olivier Beaumont, journaliste au Parisien qui interviewaient le président sur différents thèmes liés à l’actualité et notamment sur la campagne des régionales.
L’occasion pour Renaud Muselier de retracer son parcours politique et de faire son bilan sur sa gestion de la crise sanitaire et de ses nombreuses réalisations à la tête de l’institution.
Droit dans ses bottes, se définissant « Gaulliste, « Chiraquien » et toujours fidèle à sa famille politique » dit-il, le candidat a regretté les tensions et «la tempête à bord » au sein de son parti LR, autour de la composition de sa liste pour les régionales. Le candidat arguait avoir fait appel aux compétences pour l’intérêt de la Région en voulant additionner les scores dès le premier tour.
Évoquant la candidature de son principal adversaire Thierry Mariani, soutien affirmé de la pétro-dictature azérie, ancien Ministre sous la présidence de Sarkozy et ancien député du Vaucluse qui porte aujourd’hui les couleurs du parti de Marine Le Pen, Renaud Muselier a dénoncé les nombreuses turpitudes et relations sulfureuses de « l’homme de Bakou ».
« MARIANI EST L’AMI DES DICTATEURS ! »
Avec force, devant les caméras, le président a rappelé les liens étroits que Mariani entretenait avec le régime d’Aliyev.
« Monsieur Mariani est dans une autre logique que moi, il est l’ami des dictateurs, de Monsieur Aliyev, qui massacre les Arméniens » a déclaré le président.
Rappelons que Thierry Mariani est membre de « l’Association des Amis de l’Azerbaïdjan », une officine de lobbying à la solde de Bakou.
Fidèle soutien des Arméniens, contrairement à son adversaire qui avait ouvertement soutenu les azéris, Renaud Muselier avait pris position dès le début du conflit pour le peuple d’Artsakh en condamnant vivement l’agression militaire de la coalition Turco-Azéri.
Alain Sarkissian
(Commence à 37 minutes)
