Les autorités arméniennes ont annoncé que des vaccins COVID-19 ont été achetés à la Chine à la suite de négociations avec ce pays.
Le ministre de la Aanté, Anahit Avanesian, a déclaré mercredi 18 août que 200 000 doses de vaccins Sinopharm conçus pour 100 000 personnes ont été importées et seront bientôt disponibles dans les polycliniques et les sites de vaccination mobiles du pays.
Le ministère a expliqué que le vaccin Sinopharm est approuvé par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour une utilisation d’urgence. Il a ajouté que les données sur l’efficacité et la sécurité de ce vaccin sont conformes aux normes de l’OMS.
Le nouveau vaccin, tout comme l’AstraZeneca, le Sputnik V et un autre vaccin chinois, le Sinovac-CoronaVac, qui ont déjà été utilisés en Arménie, sera disponible pour tous les citoyens âgés de plus de 18 ans sur une base volontaire.
Selon les dernières données du ministère, plus de 200 000 personnes ont déjà été vaccinées contre le COVID-19 en Arménie.
L’achat du nouveau vaccin intervient dans un contexte d’augmentation du nombre quotidien de nouveaux cas de coronavirus en Arménie.
Selon le Centre national de contrôle et de prévention des maladies, plus de 500 nouveaux cas de coronavirus ont été identifiés en Arménie au cours des dernières 24 heures.
Depuis le début de la pandémie, près de 236 000 cas de coronavirus ont été révélés en Arménie. Plus de 4 700 personnes sont mortes du COVID-19.
Le gouvernement arménien a tenu des consultations sur la pandémie en début de semaine, appelant à une campagne de vaccination plus active et à un contrôle plus strict des mesures préventives pour enrayer la propagation de la maladie mortelle.
M. Avanesian a déclaré qu’à partir du 1er octobre, les employeurs arméniens pourraient être tenus d’exiger de leurs employés qu’ils montrent leur certificat de vaccination contre le COVID-19 ou qu’ils présentent des résultats de tests négatifs toutes les deux semaines. Auparavant, les autorités sanitaires avaient déclaré que la même restriction s’appliquerait également aux étudiants des universités.
L’Arménie a mis fin à son obligation de porter un masque universel en juin et les citoyens ne sont désormais tenus de porter un masque facial que dans les lieux publics fermés. Depuis lors, cette obligation a toutefois été largement négligée par la population et les entreprises.
Le 16 août, le Premier ministre Nikol Pashinian a demandé aux autorités correspondantes de renforcer le contrôle des mesures anti-épidémies, notamment le port du masque par les citoyens dans les lieux publics fermés.
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