Saleh Rustamli, membre connu du Front populaire, parti d’opposition azerbaïdjanais, menace d’intensifier sa grève de la faim, exigeant que les autorités le libèrent de prison. Des médecins auraient déclaré que s’il le faisait, cela représenterait un danger grave et immédiat pour son bien-être.
Rustamli a été condamné à sept ans de prison en février 2019 pour blanchiment d’argent. Son avocat, Bahruz Bayramov, a déclaré à OC Media qu’au 29 novembre, 24e jour de la grève de la faim de son client, l’état de santé de Rustamli se détériorait rapidement. Il envisage cependant de faire une grève de la faim sèche et risquerait alors de tomber dans le coma » dans les 12 à 15 heures » selon les médecins qui ajoutent que les dommages causés à ses organes seraient » irréversibles « .
Rustamli a entamé sa grève de la faim pour protester contre le fait qu’il ne figurait pas sur la liste des personnes amnistiées, dont le nombre est estimé à 16 000. Il a également protesté contre la confiscation des biens de sa famille et contre sa détention depuis plus de trois ans pour avoir transféré illégalement 420 000 dollars au parti du Front populaire ce qu’il réfute.
La détention de Rustamli a attiré l’attention de l’ancien ambassadeur des États-Unis en Azerbaïdjan, Richard Kauzlarich, qui a déclaré sur Twitter que des sanctions devraient être imposées à l’Azerbaïdjan pour l’arrestation de cette figure de l’opposition.
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