Le 1er mars, dans le cadre de la 49e session du Conseil des droits de l’homme des Nations unies à Genève, le ministre des affaires étrangères de la République d’Arménie, Ararat Mirzoyan, a rencontré le haut-commissaire des Nations unies aux droits de l’homme, Michelle Bachelet.
Les parties se sont félicitées de l’étroite coopération de l’Arménie avec l’ONU, en particulier avec le Haut Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme. Ararat Mirzoyan a noté que cette année est symbolique ; elle marque le 30e anniversaire de l’adhésion de l’Arménie à l’ONU. À cet égard, le ministre des affaires étrangères a souligné que l’Arménie s’est imposée comme un partenaire responsable et fiable de la communauté internationale et a constamment contribué à la promotion du multilatéralisme ainsi qu’à la protection et à la promotion des droits de l’homme et des libertés fondamentales dans le monde.
Présentant la situation résultant de la guerre de 44 jours déclenchée par les forces armées azerbaïdjanaises contre l’Artsakh, Ararat Mirzoyan a souligné l’importance d’une implication sans entrave des organisations internationales pour le règlement complet des questions humanitaires dans le Haut-Karabakh, y compris la mise en œuvre de missions humanitaires par le Haut Commissaire des Nations Unies.
Concernant l’agression azerbaïdjanaise contre l’Artsakh et son peuple, le ministre Mirzoyan a souligné qu’elle s’est accompagnée de violations flagrantes des droits de l’homme et du droit humanitaire international, y compris de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité, documentés en détail et présentés aux organisations internationales chargées de faire respecter la loi.
Le ministre Mirzoyan a souligné que des prisonniers de guerre et des civils arméniens sont toujours détenus illégalement en Azerbaïdjan, et que Bakou refuse officiellement de les libérer et de les renvoyer, ce qui constitue une violation flagrante du droit international. L’attention a également été attirée sur les actes de vandalisme et de destruction planifiés du patrimoine culturel arménien dans les territoires tombés sous le contrôle des forces armées azerbaïdjanaises à la suite de la guerre contre le Haut-Karabakh.
Les parties ont également procédé à un échange de vues approfondi sur les réformes en cours en Arménie et les résultats obtenus dans ce cadre, notamment dans les domaines du renforcement de la démocratie, de la promotion des droits de l’homme et de l’État de droit, ainsi que du système judiciaire et de la lutte contre la corruption. Les interlocuteurs ont hautement apprécié l’interaction coordonnée avec les structures internationales dans ce processus.
Le Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme a souligné l’importance du leadership de l’Arménie dans la promotion de l’agenda de la prévention des génocides et des crimes contre l’humanité.
