Le Service national de sécurité arménien a déclaré lundi que les routes existantes en Arménie ne devraient pas être fermées alors que l’Arménie tente d’accélérer le transport terrestre entre l’Azerbaïdjan et le Nakhitchevan via l’Arménie.
La semaine dernière, les autorités arméniennes ont mis en circulation des propositions pour trois nouveaux postes de contrôle frontaliers – deux à Gegharkunik et Syunik à l’est et un à Yeraskh, à la frontière du Nakhitchevan, à l’ouest.
L’annonce faite par le NSS lundi est une réponse directe aux informations non fondées diffusées par certains médias et plateformes de médias sociaux, qui affirmaient que les nouvelles propositions limiteraient le droit des citoyens arméniens à la libre circulation en raison des nouvelles voies d’accès proposées vers et depuis l’Azerbaïdjan.
La semaine dernière, après que les nouvelles propositions de postes de contrôle frontaliers ont été dévoilées, beaucoup ont pensé que les autorités arméniennes se hâtaient de s’attaquer à ce problème pour contrer le « corridor de Zangezur » proposé par Bakou – un projet avancé par l’Azerbaïdjan qui prévoit un corridor terrestre à travers l’Arménie reliant l’Azerbaïdjan continental au Nakhitchevan et à la Turquie.
« Actuellement, les itinéraires de transit possibles et la procédure sont en cours d’élaboration. Aucune fermeture et/ou autre restriction n’est prévue pour la circulation de la population arménienne ou des étrangers, ainsi que de leurs véhicules, sur les routes locales et/ou internationales (interétatiques) », a déclaré le NSS dans un communiqué.
