Un haut fonctionnaire arménien a discuté avec le conseiller à la sécurité nationale des États-Unis, Jake Sullivan, de la fermeture de l’unique route reliant le Haut-Karabakh à l’Arménie lors d’un appel téléphonique jeudi.
Le bureau d’Armen Grigorian, secrétaire du Conseil national de sécurité arménien, a déclaré qu’il avait informé Sullivan de « la situation de crise autour du corridor de Lachin créé par l’Azerbaïdjan ».
Les deux hommes ont « souligné l’importance de résoudre rapidement la situation » et de reprendre les négociations de paix arméno-azerbaïdjanaises, a ajouté le bureau dans un communiqué.
M. Sullivan a servi de médiateur pour de telles négociations en septembre, en accueillant une réunion à Washington et entre M. Grigorian et un conseiller principal du président azerbaïdjanais Ilham Aliyev.
Les États-Unis ont demandé à plusieurs reprises à l’Azerbaïdjan de rouvrir la route vitale du Karabakh qui a été bloquée par des manifestants azerbaïdjanais le 12 décembre. Le département d’État a déclaré que le blocus « a de graves implications humanitaires et fait reculer le processus de paix ».
Un haut diplomate américain a réaffirmé cette position lorsque le Conseil de sécurité des Nations unies a discuté de l’aggravation de la crise humanitaire au Karabakh en début de semaine.
À la fin de la semaine dernière, près de trois douzaines de législateurs américains ont exhorté le président Joe Biden à imposer des sanctions à l’Azerbaïdjan et à prendre d’autres mesures « décisives » en réponse au blocus. La Maison Blanche n’a pas encore réagi publiquement à leur lettre commune.
