Le Karabakh salue l’Allemagne de Scholz

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Les dirigeants du Haut-Karabakh ont félicité vendredi le chancelier allemand Olaf Scholz pour avoir plaidé en faveur d’un accord de paix arméno-azerbaïdjanais qui respecterait le droit à l’autodétermination des Arméniens du Karabakh.
M. Scholz a appelé à un « règlement pacifique fondé sur l’intégrité territoriale de l’Arménie et de l’Azerbaïdjan et sur le droit des citoyens du Haut-Karabakh à l’autodétermination » après s’être entretenu jeudi avec le Premier ministre Nikol Pashinian.
« Ces principes sont également applicables », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse conjointe à Berlin.
« Nous saluons la déclaration d’Olaf Scholz selon laquelle le conflit devrait être réglé pacifiquement sur la base des principes égaux d’intégrité [territoriale] et de droit à l’autodétermination du peuple du Haut-Karabakh », a tweeté Arayik Harutiunian, le président du Karabakh. « Un règlement est impossible sans tenir pleinement compte de nos droits fondamentaux/collectifs ».
Les plans de paix élaborés conjointement par les États-Unis, la Russie et la France avant la guerre arméno-azerbaïdjanaise de 2020 ont confirmé le droit des Arméniens du Karabakh à l’autodétermination, qui serait exercé par référendum.
Pendant des décennies, les gouvernements arméniens successifs ont défendu ce principe dans les pourparlers de paix avec l’Azerbaïdjan. Pashinian a effectivement cessé de le faire il y a un an. Depuis, lui et d’autres hauts responsables arméniens parlent plutôt de la nécessité de protéger « les droits et la sécurité des Arméniens du Haut-Karabakh ».
Pashinian a répété cette phrase et n’a pas commenté la remarque de Scholz lorsqu’il s’est adressé au Conseil allemand des relations étrangères, un groupe de réflexion basé à Berlin, après ses entretiens avec le chancelier. Il a de nouveau appelé à la mise en place d’un « mécanisme international » pour les discussions entre Bakou et Stepanakert, mais n’a guère donné de précisions sur le format de négociation recherché par Erevan.
Dans le même temps, M. Pashinian a déploré « l’agressivité croissante de l’Azerbaïdjan à l’égard du Haut-Karabakh ». Il a accusé Bakou de chercher à soumettre la population du Karabakh à un « nettoyage ethnique », citant le blocus azerbaïdjanais du corridor de Lachin reliant la région à l’Arménie.
Les dirigeants et les principaux groupes politiques du Karabakh ont critiqué Pashinian à plusieurs reprises au cours de l’année écoulée. Ils ont surtout été récemment irrités par son affirmation du 10 janvier selon laquelle la communauté internationale a toujours considéré le Karabakh comme une partie intégrante de l’Azerbaïdjan et que le gouvernement arménien ne doit s’occuper que des problèmes de l’Arménie.
Les opposants politiques de Pashinian en Arménie ont été encore plus critiques, l’accusant de vouloir reconnaître la souveraineté azerbaïdjanaise sur le Karabakh. L’opposition arménienne a organisé des manifestations quotidiennes dans les rues d’Erevan pendant plusieurs semaines consécutives, après que le Premier ministre a fait savoir en avril 2022 qu’il était prêt à « abaisser la barre » du futur statut du Karabakh.

La rédaction
Author: La rédaction

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