Haut-Karabagh : le conflit oublié

Se Propager

ARMÉNIE – Après l’échec de la réunion à l’ONU le 16 août dernier, Paris tente de reprendre la main dans les négociations. Sans succès alors qu’il y a urgence.

« Les magasins sont vides, sanglote Larissa au téléphone. Nous manquons de nourriture et de carburant. Des enfants n’ont pas de lait en poudre. Pour du pain, nous attendons des heures. » Depuis Stepanakert dans le ­Haut-Karabagh, cette jeune fille de 20 ans nous décrit son quotidien difficile auquel s’ajoutent les coupures d’eau, de gaz et d’électricité récurrentes. Larissa est coincée dans cette enclave ethnique arménienne située dans le Sud-Ouest de ­l’Azerbaïdjan. Comme 120 000 autres Arméniens présents sur ce territoire, elle subit des restrictions depuis bientôt neuf mois, suite au blocage du corridor de Latchine, la seule et unique route qui relie le Haut-Karabagh à l’Arménie. Blocage qui s’est durci depuis le 15 juin. La Croix-Rouge et les contingents russes présents sur place ne peuvent plus transporter de vivres à la population. Des affirmations vivement démenties sur les réseaux sociaux par les ­diplomates azéris. Rahman Mustafayev, ancien ambassadeur en France, affirme sur X (ex-Twitter) que le Haut-Karabagh est bien connecté et approvisionné par l’Azerbaïdjan.

La suite sur
https://www.lejdd.fr/international/haut-karabagh-le-conflit-oublie-137939

capucine
Author: capucine

Autres Revue de presse

Se connecter

S’inscrire

Réinitialiser le mot de passe

Veuillez saisir votre identifiant ou votre adresse e-mail. Un lien permettant de créer un nouveau mot de passe vous sera envoyé par e-mail.

Retour en haut